La toute première scène d'Aladdin a de quoi déstabiliser les fans du dessin-animé. Dans la version de 1992, le film commençait par l'apparition d'un marchand accueillant le spectateur à Agrabah et c'est lui qui interprétait le titre Nuits d'Arabie. Dans le remake, on retrouve Will Smith dès la première scène. Il ne semble pas être le génie mais raconte l'histoire d'Aladdin et Jasmine à deux enfants sur un bateau. C'est d'ailleurs lui qui interprète la chanson d'ouverture dans une version plus longue. Une scène expliquée à la fin du film puisqu'on y apprend qu'il est devenu humain après avoir été libéré par Aladdin et vit désormais avec Dalia (Nasim Pedrad), maintenant devenue sa femme, et leurs deux enfants.
Aladdin (Mena Massoud) et Jasmine (Naomi Scott) se rencontrent beaucoup plus tôt dans le remake. C'est dès le début du film que le "vaurien" rencontre la Princesse qui se fait passer pour une servante. Ils sont même ensemble quand Aladdin interprète le titre "Je vole" alors que le personnage était seul dans le dessin-animé.
Dans le dessin-animé, Jasmine ne chantait qu'une seule fois, sur le titre "Ce rêve bleu". Le film donne une chanson inédite au personnage : "Speechless" ou "Parler" en français. Un titre important entendu à plusieurs reprises dans le long-métrage et composé par Alan Menken qui avait déjà collaboré sur le film de 1992. L'occasion aussi d'entendre la sublime voix de Naomi Scott qui incarne Jasmine. Au sujet de ce titre, l'actrice avait confié lors de la conférence de presse parisienne : "La chanson "Speechless" était un moment très puissant pour moi. Cette chanson a un message tellement important, elle parle à beaucoup de gens et elle arrive au moment opportun. Le jour du tournage, j'étais très émue, c'était une très longue journée. J'ai même fait pleurer Guy Ritchie !".
Afin d'étoffer l'univers d'Aladdin, le metteur en scène Guy Ritchie et les scénaristes ont décidé d'ajouter un personnage : Dalia jouée par Nasim Pedrad. Elle est la servante et confidente de Jasmine dans le film. Puisqu'elle n'existait pas dans le dessin-animé, son rapprochement avec le Génie était évidemment également totalement absent.
Après la première rencontre entre "Ali" et Jasmine suite à la chanson Prince Ali, les personnages se croisent de nouveau lors d'une fête organisée au palace. Sous l'impulsion du Génie, Aladdin prend part à une impressionnante chorégraphie face à Jasmine. Une scène totalement inventée pour le remake et qui n'apparaît pas du tout dans le dessin-animé.
Une chose que l'on regrette un peu dans le film version 2019, c'est l'absence du côté fun de Iago, le perroquet de Jafar. Oui, il parle bien mais il a tout perdu de son humour qu'on avait aimé dans le dessin-animé. Dommage...
Qui aurait cru que Jafar (Marwan Kenzari) et Aladdin étaient liés ? Ce lien n'existe pas dans le dessin-animé mais le film fait un rapprochement entre les deux personnages : on nous explique que Jafar était lui aussi un "vaurien" avant de vouloir prendre le pouvoir. Une chose qui a été suggérée par Marwan Kenzari comme l'avait expliqué Guy Ritchie lors de la conférence de presse.
Même si la fin est similaire avec la transformation de Jafar en génie après qu'il ait été piégé par Aladdin, une grande partie de la fin du film est différente du dessin animé. Exit Jasmine dans un sablier, Jafar en serpent ou Raja devenu bébé dans le remake. On peut cependant assister à une folle course poursuite entre Aladdin et le tapis volant et un Iago géant.
La caverne aux merveilles du remake est beaucoup moins merveilleuse que celle du dessin animé ! Si les pièces d'or et autres objets étaient partout dans la version de 1992, ils sont beaucoup moins présents dans le film de 2019.
Vous n'entendrez pas Jafar pousser la chansonnette dans Aladdin version 2019. Dans le dessin-animé, le grand méchant reprenait une court partie du titre "Prince Ali" lorsqu'il révélait à Jasmine la vraie nature de celui qu'elle aime. Une reprise qui n'existe pas dans la nouvelle version.