Ce samedi 11 janvier 2025, Netflix a entamé la diffusion de l'un des anime les plus attendus des amateurs du genre : Sakamoto Days, adapté du manga de Yuto Suzuki. Et comme on pouvait le découvrir avec la mise en ligne de sa bande-annonce en novembre dernier, les fans de l'oeuvre issue du Shonen Jump ont décidé d'être très exigeants avec cette série.
Et pour cause, là où l'histoire apparait comme classique et légère en apparence (voir résumé en bas de l'article), Yuto Suzuki possède une particularité peu commune : il possède un véritable don pour faire vivre ses scènes d'action. C'est simple, quand bien même on a pourtant tous lu Dragon Ball, Berserk ou encore Jujutsu Kaisen, on n'avait encore jamais vu de telles séquences de combat être aussi bien pensées et dessinées. Intelligentes, fluides, créatives... celles-ci renouvellent le genre et nous rappellent que son potentiel est sans limites.
Bonne nouvelle, là où l'entrée en matière avec l'épisode 1 était plutôt classique, l'anime produit par TMS Entertainment (Lupin the Third, Dr. Stone, Baki) va progressivement monter en puissance, à l'instar du manga. C'est ce qu'a laissé entendre Masaki Watanabe, le réalisateur, auprès de Awn.
"Les manga Shonen sont ma spécialité, mais les scènes d'action de Sakamoto Days continuent d'apporter un vrai défi, a confié celui qui a déjà bossé sur Battle Spirits. Je me dois d'être plus agressif dans mon travail afin de réussir à développer le sérieux du travail sur papier." Et d'ajouter : "Cela nécessite énormément d'ingéniosité dans la façon de rendre l'animation captivante, avec un rôle important des effets sonores et de la musique".
Une confidence rassurante, puisque Watanabe confirme qu'il a lui-même conscience de l'importance de l'action et sa mise en scène dans Sakamoto Days. Et que celle-ci ne peut être dépeinte comme n'importe quel autre titre. A cet effet, il a visiblement tout donné pour être à la hauteur des ambitions de Suzuki.
"La montagne russe de l'épisode 3 nous a demandé énormément de temps de production, a-t-il indiqué, sans trop vouloir spoiler le résultat à venir. On a d'abord créé un modèle 3D, on l'a animé et par la suite, on a utilisé des techniques de rotoscopie. Ça nous a probablement demandé trois fois plus de temps à animer que n'importe quelle autre scène".
Enfin, c'est promis, il n'est pas question pour Watanabe et son équipe de se reposer sur leurs acquis. S'il est encore trop tôt pour parler de saison 2 (qui devrait malgré tout être commandée au regard de la popularité de la licence débutée en 2020), le réalisateur a déjà pour objectif de faire monter le niveau d'un cran.
"J'aimerais explorer de nouvelles méthodes pour maintenir un certain niveau de graphismes, pas seulement en m'épaulant d'animateurs hautement qualifiés, mais aussi en utilisant l'animation 3D pour mettre en place des fondations propres à l'ensemble", a dévoilé l'artiste. Il l'a ensuite expliqué : "En tant qu'artiste, je suis inspiré par la vision de cet univers dépeint par Yuto Suzuki et j'ai le sentiment que j'ai déjà beaucoup gagné en idées créatives en tant que réalisateur de Shonen".
Ça raconte quoi, Sakamoto Days ? Ancien assassin légendaire, à la réputation si puissante qu'elle suffit à faire trembler n'importe qui, Taro Sakamoto est aujourd'hui à la retraite. Mari, père de famille et gérant d'une supérette, sa vie a complètement changé. Mais quand un jeune assassin télépathe lui demande de l'aide, il ne peut résister à l'idée de reprendre du service. Et peu importe sa nouvelle apparence, son talent ne l'a jamais quitté.