Bastion 36 (Netflix), un tournage infernal : pourquoi Olivier Marchal a détesté tourner le film, "On s’est fait agresser, foncer dessus"

En attendant la saison 2 de sa série coup de poing Pax Massilia actuellement en tournage, Olivier Marchal est de retour sur Netflix avec son nouveau film : Bastion 36. Et comme son titre l'indique, même s'il ne s'agit pas d'une suite de son emblématique 36 Quai des Orfèvres, cette nouvelle histoire nous ramène dans un univers identique avec une plongée intense du côté de la BAC, mais également de la BRI où des hommes sont mystérieusement pris pour cible.

Un nouveau thriller aussi percutant qu'efficace, dans la veine du récent Ad Vitam, qui pourrait bien être le dernier du genre pour le réalisateur. Ou tout du moins, le dernier à être mis en scène du côté de Paris. La raison ? Il a tout simplement vécu l'un des pires tournages de sa carrière, la faute à une ville qui le dégoûte plus qu'autre chose.

Interrogé l'an passé par Télé-Loisirs sur la ville qu'il préférait entre Marseille (lieu de Pax Massilia) et Paris (lieu de Bastion 36), le cinéaste avait dans un premier temps déclaré : "Marseille, j’y habite la moitié du temps, j’adore cette ville, elle est hyper cinégénique." Puis, visiblement marqué par la production de son nouveau projet, Olivier Marchal, bien connu pour ne jamais faire de la langue de bois, n'avait pas hésité à se lâcher sur les problèmes de la capitale.

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"Paris, je viens de faire 13 semaines de tournage, ça a été l'enfer, avait-il déploré. L'agressivité, la crasse, la violence des gens, le cynisme... On s’est fait agresser, foncer dessus." Une ambiance choquante pour un homme pourtant habitué au pire de l'être humain, qui a fini par le détourner de cette ville. "C'est devenu impossible Paris, c’est une ville totalement déshumanisée", avait-il pesté, avant de promettre, "Plus jamais de ma vie je tournerai à Paris". Et quand on se souvient de ce qui s'était passé du côté du tournage de Lupin, il est malheureusement difficile de lui donner tort...

Ancien commandant à la BRI, Antoine Cerda (Victor Belmondo) se retrouve muté à la BAC après avoir été sanctionné par l'Inspection Générale. Une nouvelle vie qui l'éloigne de son ancienne équipe, jusqu'à ce qu'un drame le rapproche de ses coéquipiers. En l'espace de quelques semaines, deux de ses anciens partenaires ont été tués et un autre est porté disparu. Une situation alarmante qui pousse Antoine à enquêter avant de se retrouver mêlé à une inquiétante guerre des polices.

Il s'agit d'une adaptation du roman Flics Requiem de Michel Tourscher.