Trois jours après le déraillement d'un train Corail Intercités sur la ligne C du RER en gare de Brétigny-sur-Orge, l'accident (prédit quelques jours avant sur Twitter) est dans toutes les têtes. La SNCF confirme la thèse d'une défaillance mécanique.
Le choc a été violent, les images de l'accident font froid dans le dos. Le détachement d'une pièce métallique reliant deux rails, l'éclisse, serait à l'origine du drame. Selon la SNCF, cette pièce se serait désolidarisée du rail. "Elle est venue se loger au centre de l'aiguillage et, à cet endroit, elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement" a expliqué Pierre Izard, directeur général des infrastructures de la SNCF, photos de l'éclisse en question à l'appui. L'enquête continue afin de savoir comment cette pièce s'est détachée. Selon Guillaume Pépy, le Président de la SNCF l'aiguillage avait été contrôlé le 4 juillet dernier. Une demi-heure avant le drame un autre train avait emprunté les mêmes rails sans qu'aucune anomalie ne soit relevée.
Quelques minutes après le drame, des pilleurs sont venus dépouiller les victimes et les premiers cadavres. Quatre jeunes hommes ont été interpellés dimanche à Brétigny-sur-Orge. Ils sont soupçonnés d'avoir dérobé le téléphone portalbe d'un urgentiste. Ils ont depuis été placés en garde-à-vue.