La vie personnelle de Camille Lacourt est peut-être calme aujourd'hui, mais cela n'a pas toujours été le cas pour l'ex-nageur. Dans son autobiographie "Cinquante Nuances de bleu" publiée chez Michel Lafon depuis ce jeudi 28 février, il confesse en effet avoir connu une période très spéciale marquée par un improbable défi sexuel.
Tout a commencé en 2010 et plus précisément à son retour des Championnats d'Europe à Budapest. Suite à ses trois médailles d'or remportées dans les catégories 50m dos, 100m dos et 4 x 100m quatre nages, Camille Lacourt a subitement connu une célébrité à laquelle il ne s'était pas préparée.
Rassurez-vous, le nageur ne se faisait pas harceler par des fans dans la rue, ni poursuivre par des paparazzi, mais il était soudainement devenu le nouveau beau-gosse en vogue. Et visiblement, cette situation l'a totalement pris de court à l'époque : "On parle souvent de la libido masculine, des don juan et des maris infidèles. Plus rarement de l'appétit des femmes, des Dianes chasseresses. Je l'ai vu, je l'ai connu et cet appétit m'a parfois terrifié. Je me suis sali là-dedans..."
Sali comment ? C'est très simple, Camille Lacourt ne savait plus dire non. Pire, comme pour sa soif de médailles d'or en natation, il en voulait toujours plus : "J'ai pensé, je vais faire l'amour avec une fille chaque jour et puis je me suis dit non, deux ! Je vais scorer, mais alors bien, quelque chose d'inoubliable. J'arrive à treize en huit jours".
Un rythme hallucinant qui ferait passer Christian Grey pour un puceau ? Oui, mais surtout dégradant pour lui-même. Il le confie ensuite, ce mode de vie l'a rapidement rongé et dégoûté : "J'ai senti cette tristesse de la chair sans sentiment... J'ai l'impression que ma vie tourne au porno. Je souris, je mange, je bois, je baise." Le sexe, c'est comme le reste : à consommer avec modération (et protection !).