Que fait Elon Musk quand il ne profite pas de son temps libre pour ruiner Twitter ? Il voyage à travers le monde pour flatter son ego en donnant des interviews afin de se faire passer pour un incroyable génie. Et ce lundi 19 juin 2023, c'est sur le plateau du JT du 20 heures de France 2 qu'il a une nouvelle fois tenté de s'auto-congratuler.
Oui, après avoir déjeuné avec son plus gros concurrent dans le domaine du "J'ai un bilan carbone catastrophique qui détruit la planète mais je m'en fiche car je suis riche" aka Bernard Arnault, puis rencontré Emmanuel Macron pour parler de l'avenir de Tesla en France, Elon Musk a accordé un entretien à la journaliste Anne-Sophie Lapix.
Et quand cette dernière lui a demandé, un brin provocatrice, "Aimeriez-vous un jour être président ?", le milliardaire a tout simplement balancé que ce rôle était... trop petit pour lui. "Non, je n'ai pas envie", a-t-il assuré dans un premier temps, avant d'expliquer, "On imagine souvent que le président des USA possède un rôle extrêmement puissant. Alors oui, d'une certaine façon, c'est le cas, mais la Constitution américaine est faite de telle sorte que le poste du président reste très limité dans ses actions."
Une réponse étonnante qui a fait halluciner Anne-Sophie Lapix, "Vous dites que vous êtes donc plus puissant que le président des États-Unis ?", mais qu'il assume pleinement. "Ce que je veux vous dire, c'est que la liberté d'action d'un président des États-Unis est limitée, et c'est volontaire, ça a été conçu pour ça, a confié Elon Musk. Donc si je venais à être président, je ne pourrais pas, par exemple, envoyer des fusées sur la Lune ou sur Mars pour y faire vivre des gens. Je ne pourrais pas créer des véhicules électriques durables non plus. Il y a plein de choses du genre que je ne pourrais pas faire. Or, ce n'est pas quelque chose que je souhaite abandonner."
Une mauvaise nouvelle pour l'espace qui risque de devenir sa poubelle géante, mais une confession rassurante pour l'économie des USA. Après tout, pas sûr qu'avoir pour président un homme capable de claquer 44 milliards de dollars pour l'achat d'un réseau social réputé pour ne pas être rentable serait la meilleure des choses pour espérer continuer à prospérer...