Facebook n'est pas seulement utile pour retrouver des personnes perdues de vue depuis trop longtemps, pour vendre ses gamins ou encore pour jouer à ses jeux sociaux préférés. Grâce à la plate-forme de Mark Zuckerberg et plus particulièrement vos "likes", il serait aussi possible de déterminer si vous êtes susceptible ou non d'être touché par l'obésité.
C'est en tout cas le résultat qui ressort d'une étude réalisée par des scientifiques de l'hôpital pour enfants de Boston, publiée dans dans la revue PLOS ONE. Ces chercheurs se sont amusés à comparer le taux d'obésité de certaines régions des Etats-Unis avec deux types de "j'aime" de la plate-forme préféré des intenautes : l'un lié à une activité sédentaire comme regarder la télévision, et un autre à une activité physique.
Les conclusions se passent de commentaires. Là où les personnes aiment la télévision, le nombre d'obèses au km² crève littéralement le plafond. A contrario, les régions les moins touchées par l'obésité sont celles qui comptabilisent plus de "likes" liés à une activité physique. Il advient malgré tout de minimiser ce bilan puisqu'un adepte du petit écran ne sera pas nécessairement en surpoids.
"L'étroite corrélation entre les intérêts des utilisateurs de Facebook et les données sur l'obésité suggèrent que ce genre d'analyse sur les réseaux sociaux pourrait aider à générer des estimations en temps réel des taux d'obésité dans une région définie et aider les campagnes publiques de santé." a notamment expliqué John Brownstein, directeur de l'étude, à l'Huffington Post américain. Dis-moi ce que tu "likes" et je te dirai qui tu es.