Outre éveiller l'imagination des jeunes lecteurs, la saga littéraire Harry Potter les rendrait également plus tolérants. Tel est en tout cas la thèse appuyée par des chercheurs italiens dans un article publié dans le Journal of applied social psychology. Selon ces scientifiques, les romans à succès de J.K Rowling seraient capable de réduire - indirectement - les discriminations qui balafrent quotidiennement notre société.
Comment ? En mettant justement en scène des minorités exclues auxquelles le magicien vient en aide. "[Harry] essaye de comprendre et d'évaluer leurs difficultés... et il se bat pour un monde libéré de toutes inégalités sociales", expliquent ces chercheurs dans leur article, des propos appuyés par trois études expliquant "comment la lecture des célèbres best-seller sur Harry Potter améliore les comportements envers les groupes stigmatisés."
Pendant six semaines, ils ont tout d'abord fait lire des extraits d'Harry Potter et La Chambre des Secrets à des CM2. Avant et après lecture, ils leur ont soumis un questionnaire portant sur leurs ressentis vis à vis des personnes exclues. Et les résultats ont été concluants : les enfants se sont montrés, après lecture, bien plus affectés par le sort de ces personnes discriminées, comme Harry Potter avec Dobby, l'elfe persécuté.
Dans les deux autres études, ils ont ensuite analysé le comportement de 117 lycéens vis à vis de la communauté gay. Et ils ont constaté, toujours via un questionnaire dirigé, que les jeunes qui avaient lu Harry Potter montraient plus de signes de tolérance envers les homosexuels que ceux qui n'ont jamais ouvert un livre de l'auteur britannique. Coïncidence ? Pour les chercheurs qui ont recueilli les données, certainement pas.
Harry, un magicien qui nous veut du bien !
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