Purebreak : On peut dire que tu as participé à énormément de télé-réalité. Pourquoi avoir Game of Clones comme nouvelle expérience ?
Julien Bert : Le fait d'être le premier en France à tester cette expérience, ça flatte mon ego. Et puis, j'ai 8 filles qui me plaisent sur le bout des ongles car j'ai pu les choisir en amont via un logiciel. Je pense qu'énormément de français de mon âge aimeraient être à ma place. C'était exceptionnel à vivre.
Quelle a été ta réaction en découvrant tes 8 prétendantes pratiquement identiques ?
J'étais sur les fesses. J'étais totalement ébahi. Même dans mes rêves les plus fous, je n'ai jamais imaginé huit filles à l'identique qui m'attendent dans une maison de rêve.
L'une d'entre elles a-t-elle directement attiré ton attention ?
Il y en avait une ou deux qui se dégageaient un peu plus du lot, comme Laureen et une petite aux yeux bleus avec un tempérament de feu. Quand je suis arrivé, elle m'a directement dit 'viens, est-ce que je peux te parler ?'. Elle n'a pas perdu de temps et c'est ça que j'aime chez une fille.
Ce n'est pas perturbant de se retrouver entouré de femmes identiques et habillées de la même manière ?
Dans ma vie de tous les jours, j'ai l'habitude d'être entouré de filles, j'adore ça. J'adore sortir, j'adore draguer, mais là c'était très compliqué parce que parfois le matin j'en préférais une et l'après-midi, j'en préférais une autre. C'était très troublant, il fallait que je m'intéresse à leurs traits de caractère et à leur intérieur. Des choses que je fais très rarement en boîte de nuit. Le fait qu'elles soient identiques était aussi perturbant. J'ai même eu du mal à retenir les prénoms. Heureusement, elles avaient un badge avec leurs noms même si ça me déplaisait un peu.
Crois-tu vraiment au fait de se fier à la personnalité et pas au physique ?
Physiquement, elles me plaisaient donc ce n'était plus qu'une question de physique. Mais le tempérament d'une fille compte énormément parce que je déteste m'ennuyer dans ma vie de couple et dans ma vie de tous les jours. Il me faut une fille rock'n'roll.
Parmi tes prétendantes, il y a Cloé qui participe aux Marseillais Australia. Est-ce qu'elle a été une belle rencontre ?
Pas extraordinaire. Elle avait du mal à s'intégrer et à prendre la parole devant les autres. Elle était assez discrète et c'est dommage parce qu'elle s'est révélée le jour où je l'ai éliminée. Elle s'est réveillée un peu tard, je n'ai pas eu le temps de la connaître. Les autres ont fait plus de démarches qu'elle on va dire.
L'émission Les Marseillais Australia lui correspond-elle ?
Ce choix m'a un peu étonné. Peut-être que je la perturbais trop dans l'aventure et qu'elle n'est pas comme ça dans la vie de tous les jours, mais je sais que c'était compliqué pour elle car c'était sa première télé. Moi-même j'en ai fait les frais et ce n'est pas facile de garder un côté naturel avec les caméras. En tout cas, j'espère qu'elle s'est épanouie chez les Marseillais.
Ta femme idéale est donc grande et blonde, pourtant certaines de tes ex ne correspondent pas à ces critères. Tu est donc prêt à faire des exceptions ?
Oui, après ce n'est pas rédhibitoire non plus. Il fallait choisir une femme idéale et je me suis tourné sur une blonde un peu californienne avec les yeux clairs, un peu comme Aurélie Dotremont. C'est vrai que je suis sorti avec des brunes, des blondes, des maigres, des rondes... J'aime la femme en elle-même.
Avec cette nouvelle émission, ton étiquette de séducteur va perdurer. Tu ne t'en lasses pas ?
Non parce que c'est moi et je ne m'en cache pas. Je prends du plaisir à être comme ça. Je ne joue pas un rôle et j'accentue pas mes traits de caractère. Je suis moi-même.
Pourtant, tu ne sembles pas fan des rumeurs de couples à ton sujet. Tu aimerais que ta vie sentimentale reste privée ?
C'est sûr que je préférerais, mais du moment où on a signé, on sait très bien que notre vie sentimentale allait être exposée au grand jour. C'est le jeu. Il y a des bons et des mauvais côtés. Après, j'essaie de répondre aux rumeurs une fois pour ne plus en parler.
Tu n'en as pas marre de la télé-réalité ?
Oui et non, mais tant que j'y prend du plaisir. Je sais que je vais arrêter dans pas si longtemps que ça parce que ça fait quand même cinq ans. J'ai envie d'autres choses professionnellement parlant. Après tant que le concept ma plait et que c'est feel good. Je ne suis pas un mec à embrouilles, je déteste quand ils s'entretuent pour des morceaux de salade. Parfois, quand ils se disputent pour essayer de se mettre en avant, je me demande ce que je fais là.
Propos recueillis par Lola Maroni. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.