Benoît XVI semble déjà oublié. Le pape mal-aimé aura bien vite été remplacé par François 1er dans la tête et le coeur des fidèles. Le nouveau souverain pontif ne cesse de voir grimper sa côté de popularité. Pourquoi ? Tout simplement parce que Françou s'est montré sympa, simple et proche de la foule lors de son premier Angélus dimanche. Et chose assez rare à la tête de l'Eglise, il s'est permis quelques petites blagues.
Un pape "normal"
"Il semble que mes frères cardinaux sont allés chercher l'évêque de Rome à l'autre bout du monde !" plaisantait-il le soir de son élection. François 1er s'est immédiatement démarqué de son prédecesseur Benoît XVI, le pape mal-aimé connu pour son austérité. Il s'est montré comme un pape simple, à mille lieux du faste du Vatican, et proche de ses fidèles. Lors de son premier Angélus, ce dimanche, il n'a pas rechigné à prendre un petit bain de foule. Il salué et embrassé les nombreux fidèles qui l'attendaient Place Saint-Pierre, comme l'aurait fait un simple curé de paroisse. Et contrairement à un autre François, son opération-séduction s'est soldée par un succès et les cris de la foule en délire.
François 1er : le pape populaire
Dès le soir de son élection, François 1er avait déjà un bon nombre de fans sur Twitter. Il est THE people à suivre en ce moment sur la toile. Pourquoi un tel succès ? Grâce à sa sympathie et son naturel. "Viva Il Papa" criaient les badauds à la sortie de la paroisse Saint-Anne au Vatican. François 1er risque bien de devenir le Harry Styles de la Chrétienté : les fans du monde entier s'amassent déjà devant sa porte. "C'est celui qu'on attendait. Ce sera un grand pape si on lui laisse faire ce qu'il veut au Vatican" confiait alors une "Françoisienne".
"Monsieur Petites Blagues"
Sa côte de sympathie est élévée : Francisco a su faire quelques blagounettes remarquées. Celui qui est devenu curé suite à un chagrin d'amour ne cesse d'étonner. Lors de l'Angélus, il a insisté sur l'importance de la miséricorde, citant l'ouvrage d'un cardinal. Il n'a pu s'empêcher de faire remarquer avec humour : "Ne croyez pas que je cherche à faire de la publicité aux livres de mes cardinaux". Le soir de son élection il aurait lancé aux cardinaux sur le ton de la blague : "Que Dieu vous pardonne pour ce que vous avez fait". Un sens de l'humour apprécié car rare aux plus hautes sphères de l'Eglise.