Les plateaux de tournage de Plus belle la vie n'auront (presque) pas eu le temps de prendre la poussière. A l'arrêt depuis le 17 mars dernier, la production de la série devrait en effet reprendre - si tout va bien en France d'ici là, le 26 mai prochain, soit une semaine plus tard que Demain nous appartient (TF1).
Et à la question, "pourquoi la fiction quotidienne de France 3 va-t-elle mettre plus de temps à reprendre les tournages ?", la réponse est simple : dans le but d'éviter tout risque de contamination sur les plateaux, de nombreuses mesures drastiques vont être mise en place afin de protéger à la fois les acteurs et les techniciens.
Au programme ? Le Parisien le révèle, tout va changer. Il y aura désormais "des marquages au sol dans les locaux pour gérer les entrées et sorties" ainsi que "l'obligation de respecter une distance d'1 mètre entre chacun", tandis que seront installées "des feuilles de plexiglas dans les loges et les voitures de la production". Une monde d'après qui ressemble à un film post-apocalyptique. De quoi inspirer les scénaristes ?
Mais ce n'est pas tout, la vie sur les plateaux sera également nettement moins fluide que par le passé avec l'obligation pour les techniciens de "décontaminer des accessoires et nettoyer régulièrement des décors" ou encore "la nécessité pour les maquilleuses de désinfecter les pinceaux et les palettes au stérilisateur UV". Et du côté des acteurs ? Pas de chance, ils seront maintenant "invités à appliquer eux-mêmes leur maquillage et à s'habiller seuls avec des costumes 'n'ayant été exposés à aucune source d'infection'".
Enfin, pour ceux qui s'interrogent déjà sur la possibilité de voir des personnages masqués à l'écran, si le port du masque sera rendu obligatoire pour tous sur les plateaux, Le Parisien assure que "les comédiens pourront les retirer lors des prises et pour une durée très limitée qui pourrait être de quinze minutes".
De quoi ainsi nous prouver que Plus belle la vie devrait, pour une fois, s'éloigner un petit peu de la réalité afin d'offrir aux fans qui veulent s'échapper un peu plus de fiction. Et au regard du contexte actuel, ce n'est pas plus mal.