S'il n'a pas quitté son boulot pour y jouer H24, cet employé à la mairie de Marignane n'y passe pas moins tout son temps libre, quitte à ne pas dormir. Pour le terminer et attraper les 145 créatures et remplir son Pokédex, il lui aura fallu 26 jours... et pas mal de nuits, jusqu'à "parfois 4 ou 5 heures du matin, juste de quoi dormir deux ou trois heures avant de retourner travailler", reconnaît-il auprès du journal La Provence.
Tout comme Nick Johnson, il a fait des kilomètres : "J'ai parcouru tout Châteauneuf, Martigues, Marignane, l'étang de Berre et toute la Côte Bleue. Le 14 juillet, j'étais même à Carcassonne et là-bas, c'est un rêve pour les chasseurs de Pokémons. Il y a une bonne trentaine de Pokéstops rien que dans les remparts", explique-t-il.
Et ça a payé : il a même obtenu 3 Pokémons que l'on ne peut capturer que sur d'autres continents : Tauros (disponible sur le continent américain), Canarticho (en Asie) et Kangourex (en Océanie). Et ce, sans quitter la France... "J'ai dépensé 40€ dans la boutique du jeu, essentiellement pour acheter des incubateurs. Cela m'a permis de mettre plusieurs oeufs à éclore en même temps et donc de les renouveler plus souvent pour avoir des Pokémons rares".
Une chasse parfois à ses risques et périls, comme il l'avoue : "Les premiers soirs, les policiers sont venus nous contrôler. Une bande de trois ou quatre jeunes qui déambulent en pleine nuit au milieu des habitations, cela leur a paru louche. Après trois ou quatre soirs, on a réussi à les convaincre qu'on n'était pas des cambrioleurs en repérage mais juste une bande d'amis qui cherchent à s'amuser. A la fin, ils nous reconnaissaient et ça les faisait bien rire de nous voir tous les soirs".
Mais attention, il ne les a pas encore tous attrapé : il ne lui manque à présent que les 6 qui ne sont pas encore présents dans Pokemon GO : Mew, Mewtwo, Sulfura, Artikodin, Elektor et Metamorph.