L'annonce a été faite hier à l'AFP par Philippe Martin, nommé nouveau ministre de l'Ecologie et de l'Energie après le renvoi polémique de Delphine Batho. Le 1er août prochain, les tarifs réglementés d'EDF vont augmenter de 5%, et ils augmenteront de 5% supplémentaires dans un peu plus d'un an, le 1er août 2014. Concrétement, ces hausses - les plus importantes de ces 10 dernières années - signifient : +35 euros environ dans la facture annuelle d'un ménage, et +50 euros dans la facture annuelle d'un ménage qui se chauffe à l'électricité.
Ces hausses, bien qu'inférieures à ce qu'avait proposé la Commission de Régulation de l'Energie - de +6,8% à 9,6% des tarifs au 1er août 2013 ! -, ne sont bien évidemment pas passées inaperçues en pleine crise économique. Dans un communiqué, l'association CLCV (Consommation Logement Cadre de vie) a ainsi dénoncé "une décision injuste et préjudiciable pour le pouvoir d'achat".
Et du côté des politiques, chacun y est allé de son petit mot. "Comme on savait que cette hausse était inéluctable, fallait-il dans le même temps augmenter autant les impôts ?", a ainsi déclaré Jean-François Copé (UMP) sur Europe 1 ce mardi. Quant à Marine Le Pen (FN), elle considère dans un communiqué que ces hausses sont tout simplement "inacceptables" et "frapperont durement et injustement" les ménages français.
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