Alors que la Ramadan a commencé il y a à peine plus d'une semaine, une polémique vient déjà perturber le mois saint en Iran. Les conseils d'un ayatollah iranien proche des réformateurs ne font pas l'unanimité.
Les déclarations d'un ayatollah iranien proche des réformateurs provoquent la polémique en Iran. Assadolah Bayat Zanjani a estimé que "le jeûne ne sera pas invalidé" pour celui qui boit en cas de "soif extrême" pendant le Ramadan, rapporte RTL. "Ceux qui ne peuvent supporter la soif peuvent boire juste assez pour étancher leur soif et (...) le jeûne ne sera pas invalidé" a assuré dans un décret le Grand ayatollah. Ces conseils ne sont pas vraiment au goût d'un autre Grand ayatollah, Nasser Makarem Shirazi, qui exclue l'idée même qu'on puisse "faire le jeûne et boire en même temps". Les médias locaux ont par ailleurs rappelé les décrets du guide suprême iranien Ali Khamenei et du Grand ayatollah irakien Ali Sistani, qui estiment que "l'état de faiblesse ou la soif ne justifie pas qu'on rompe le jeûne".
Pour l'ayatollah Zanjani, certaines conditions climatiques ou géographiques justifient le fait de rompre le jeûne afin d'étancher sa soif. Selon le réformateur, celui qui "tombe malade en observant le jeûne ou si sa maladie s'aggrave", tout comme celui qui "ne supporte pas la soif extrême (...) comme les ouvriers qui font des travaux durs pendant une longue journée" peuvent boire sans que le jeûne soit invalidé.
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