"Kim K de Lidl", "t'es une minable qui se prend pour quelqu'un", "Tu ferais bien prostituée de luxe"... C'est en partageant toutes ces insultes (et de nombreuses autres) que Sananas commence sa dernière vidéo, dans laquelle elle se confie sur "l'enfer qu'elle a vécu pendant un an". En larmes, la youtubeuse beauté raconte avoir été victime de cyber harcèlement : "ça fait carrément 6 ans que je suis youtubeuse et plus vous avez de succès, plus votre nombre d'abonnés augmente et bien sûr, plus vous êtes mis en avant et plus on vous détruit, plus on vous défonce. On vous juge tous les jours, on vous insulte tous les jours. [...] Plus ça va et plus les haters sont méchants, horribles, monstrueux."
Ce n'est pas le pire : une internaute a créé un compte Instagram contre elle, sur lequel "on m'insultait chaque jour, on faisait des photomontages de moi, on me critiquait de botoxée, de fille refaite de A à Z. [...] On remettait tout en question à mon sujet, que ce soit ma personnalité, mon travail ou ma famille". Alors qu'elle a demandé de l'aide, elle a été choquée de l'inutilité des professionnels : "Il n'y a personne pour vous aider", lance-t-elle avec colère.
Elle a donc décidé d'engager un avocat et demandé plusieurs constats par huissier, mais s'est rendue compte que peu d'employés des tribunaux sont formés contre le cyber-harcèlement. Des mesures que tout le monde ne peut pas se permettre financièrement. Il lui aura fallu attendre un an pour savoir l'identité de la personne cachée derrière ce compte. Découvrant qu'il appartenait à une influenceuse connue, elle dit avoir "été écoeurée" : "j'en ai vomi".
La youtubeuse ne comprend pas la méchanceté de certains internautes, laquelle peut mener jusqu'au suicide, et parle carrément de "cauchemar". "On peut tuer quelqu'un psychologiquement, et c'est clairement ce que j'ai subi. Si je n'avais pas eu mon entourage, ma famille, mes amis et si je n'avais pas les épaules solides, je ne sais pas où je serai aujourd'hui. [...] Vous m'auriez peut-être tuée physiquement". Elle a pensé plusieurs fois à fermer sa chaîne YouTube... Aujourd'hui, elle dit s'être "relevée 15 000 fois plus forte" et tient à faire passer un message à ceux qui sont victimes de harcèlement : "vous n'êtes pas seuls".