Purebreak : Depuis quand fais-tu de la musique ?
Tarik : Je fais de la musique depuis que je suis petit, j'ai commencé par la guitare quand j'étais à l'école primaire, vers l'âge de 9 ans. Et après j'ai pu faire quelques petites scènes avec l'atelier de mon collège, j'ai pris des cours de chant ensuite au lycée et j'ai continué mes cours de chant pendant mes études supérieures (où j'y suis encore). Puis j'ai commencé à rapper et à slamer il y a à peu près 3 ans.
Qu'est-ce qui t'inspire pour tes compositions ?
Ce sont des sujets qui sont très engagés. Mais il n'y a pas quelque chose particulièrement qui m'inspire, je m'inspire de l'actualité. C'est surtout une volonté de partager des sujets forts. C'est ce qui me pousse à écrire ce genre de chansons.
Etre le premier slameur dans The Voice, "c'est une grande chance, c'est un honneur"
Tu es fier de pouvoir être le premier slameur dans The Voice ?
Oui, c'est clair, c'est dingue ! C'est une grande chance, c'est un honneur. Même si je sais que je suis pas le seul d'être le seul rappeur et slameur en France, il s'est avéré que cette chance m'a été accordée donc c'est un honneur.
Est-ce que tu avais un coach dont tu voulais rejoindre l'équipe absolument ?
Absolument, même si tous m'auraient convenu, il y en avait un que j'avais en tête. Celui que je voulais absolument c'est Marc Lavoine. Parce que j'avais un feeling, un instinct qui me disait d'aller vers lui et aussi parce que c'est un amoureux des mots, encore plus que moi. C'est un grand artiste, même si les trois autres coachs aussi ont des carrières phénoménales, mais je sais pas j'ai un petit truc qui me donnait envie d'aller vers lui.
"La prestation, je m'en rappelle plus trop", "j'ai eu comme un gros blackout"
Comment te sentais-tu avant d'entrer sur scène ?
C'est drôle parce qu'avant de monter sur scène, et même quelques semaines avant, on se dit : "Oh ça va faire bizarre mais ça va aller". Mais c'est particulier, d'autant plus que, cette année, il n'y avait pas de public dans la salle, donc on a vraiment l'impression de chanter face à personne. C'est pour ça que je me suis dit en entrant sur scène : la caméra, c'est ta meilleure amie, tu ne la lâches pas du regard. Donc, oui, ça m'a fait bizarre, mais c'était quand même magnifique parce qu'ils m'ont écouté.
Quel est ton meilleur souvenir des auditions à l'aveugle ?
La prestation en elle-même, je ne m'en rappelle plus trop à vrai dire. C'était hyper intense donc j'ai eu comme un gros blackout. Donc je pense que c'est quand Marc Lavoine me raccompagne voir ma famille, ça, c'était un beau moment que je n'oublierai jamais. C'était comme dans un rêve.
As-tu une anecdote drôle de tournage à partager ?
Ah oui, alors il y a une seule répétition quelques jours avant le jour J de tournage, sur le plateau. Et on répète avec l'orchestre. Faut savoir que, moi, je n'ai pas fait beaucoup de scènes dans ma vie et, du coup, je fais ma chanson et l'ingénieur du son me dit : "Ça va les retours ?". Et moi j'étais en mode 'mais c'est quoi les retours ?' Je ne savais pas du tout de quoi il parlait. Après, j'ai compris que c'était les retours du son de ma voix et le retour du son de l'orchestre.
As-tu déjà des projets après The Voice 2021 ?
Bien sûr, mon projet c'est de continuer d'écrire des chansons et pourquoi pas de les sortir sous forme d'album ou d'EP. Sans prétention bien sûr, mais mon objectif, mon rêve, ce serait quand même de faire mon petit album. Et pourquoi pas remonter sur scène aussi.
Propos recueillis par Marie Piat. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.