Depuis sa sortie au cinéma à la fin du mois de mai, Top Gun : Maverick - suite du cultissime film de 1986, est un véritable succès avec 1 529 608 entrées recensées en une semaine en France (meilleur démarrage de l'année) et plus de 300 millions de dollars de recettes dans le monde déjà récoltés. De quoi prouver que Tom Cruise est toujours aussi attractif et... soulager Paramount Pictures & Skydance Media.
Et pour cause, afin de nous en mettre plein les yeux avec ce nouveau projet, l'interprète de Maverick - déjà à l'origine de cascades complètement folles dans la saga Mission Impossible, a demandé aux studios de sortir le chéquier pour mettre en scène de véritables plans dans les airs avec de véritables F/A-18 Super Hornets, ces chasseurs de combat multirôle américains.
Oui, si vous avez autant vibré dans votre fauteuil au cinéma en découvrant Top Gun 2, c'est bien parce que Tom Cruise et les autres comédiens ne jouaient pas devant un fond vert dans un hangar, mais étaient directement filmés dans le ciel. Or, vous vous en doutez, une telle crédibilité et prouesse a forcément un coût. Ainsi, comme le révèle le magazine Forbes, si l'U.S. Navy a gentiment accepté de prêter ses engins, ce n'était pas gratuit. Au contraire, les studios ont signé un contrat qui stipulait que le prix de la location des avions était de... 11 374 dollars par heure !
A ce jour, on ne sait pas exactement combien d'heures de production (entraînements/tournage) ont été nécessaires pour ces séquences (Forbes laisse entendre que Tom Cruise aurait à lui seul effectué près d'une douzaine de sorties), mais le montant a tout de même dû être salé. Comme le rappelle le site américain, tout le casting s'est envolé au 7ème ciel, "La star de Mission Impossible a insisté pour que tous les acteurs qui incarnent des pilotes dans Top Gun Maverick volent dans l'un de ces chasseurs construits par Boeing afin qu'ils puissent comprendre ce que ça fait d'être un pilote opérant sous le poids d'une immense force gravitationnelle".
Un professionnalisme bluffant et payant de la part de l'acteur, qui doit faire transpirer certains studios. Après tout, on n'ose pas imaginer ses futures exigences en cas de prochain film dans l'espace...