Après avoir récemment exécuté une danse de Fortnite à la télévision américaine, Zlatan Ibrahimovic est de nouveau sous les feux des projecteurs avec son nouveau livre très humblement intitulé Je suis le football (Jag är Fotboll), écrit en collaboration avec le journaliste Mats Olsson. Le journal suédois Aftonbladet a même dévoilé quelques extraits croustillants concernant le transfert du footballeur en 2012, de l'AC Milan au PSG. A en lire ses déclarations, il n'avait pas du tout envie de venir à Paris.
"Galliani (Adriano de son prénom, ex président du Milan AC, ndlr) m'avait dit : 'Ne t'inquiète pas Zlatan, on ne te vendra pas'. Quelques semaines plus tard, j'étais dans ma maison de Vaxholm (une ville en Suède), je venais tout juste de me faire une sortie en jet-ski quand j'ai vu que j'avais cinq appels manqués de Mino (Raiola, son agent)" est-il indiqué, son agent lui précisant alors : "Leonardo va t'appeler". "Leonardo ? Quel Leonardo ?" s'est demandé Zlatan Ibrahimovic, "puis d'un coup je réalise, il me parle de Leonardo, le directeur sportif du PSG. Je réponds alors à Mino : 'Ecoute, je ne répondrai pas à son appel. Galliani m'a confirmé qu'il ne me vendrait pas'. Puis, Mino m'a simplement dit : 'Je sais, mais ils t'ont déjà vendu'".
Afin de ne pas être transféré au PSG, club dans lequel le sportif qui a sa statue est resté quatre ans, Zlatan Ibrahimovic a réalisé toute une liste d'exigences. "Quand j'ai parlé à Mino cet été-là, je lui ai dit qu'on allait rendre la tâche difficile au PSG. Je voulais garder mon salaire milanais et je voulais qu'ils (les dirigeants du PSG) disent quelque chose comme : 'Mec, tu exagères, tu demandes trop'. Je voulais me servir de ça pour qu'ils se retirent. Donc j'ai dit à Mino de noter tout ce que je voulais" s'est-il souvenu.
"J'ai listé tous mes souhaits et quand j'ai terminé, j'ai dit à Helena (sa compagne) qu'ils n'allaient jamais accepter ça, que c'était impossible" a-t-il expliqué, mais contre toute attente, le pro du ballon rond a quand même été pris : "Vingt minutes après, Mino m'a rappelé et m'a dit : 'Tu as tout ce que tu as demandé'. Après ça, il n'y avait plus de retour en arrière possible donc je lui ai dit : 'Ok, prépare tout'. Je suis un homme de parole. Quand je dis quelque chose, je le fais". Les supporters parisiens ne devraient pas apprécier le bouquin...