Les comédiens sont prévenus : pour tourner dans une série de TF1, il faut accepter de se faire mal. Littéralement. Tandis que l'actuel tournage de Cat's Eyes - l'adaptation en live-action du célèbre manga de Tsukasa Hôjô, a déjà causé quelques frayeurs et coulées de sang sur le plateau, celui de Rivière-Perdue, nouvelle fiction policière de la chaîne, a également été mouvementé.
Une surprise ? Pas vraiment au regard des épisodes. Tandis qu'une équipe de policier est chargée de retrouver la trace d'enfants disparus dans les montagnes des Pyrénées, les personnages - incarnés notamment par Nicolas Gob et Barbara Cabrita, se retrouvent fatalement plongés dans des séquences compliquées mises en scène dans des décors impressionnants.
À cet effet, Nicolas Gob a confirmé que tous les comédiens avaient reçu le feu vert pour réaliser l'intégralité (ou presque) de leurs cascades. "On a vraiment pris l'hélicoptère, on était attachés au bord, s'est-il enthousiasmé auprès de Télé-Loisirs. Malheureusement, on n'a pas pu faire l'hélitreuillage ni le saut dans l'eau, parce que c'était considéré comme trop dangereux. On a fait en revanche toute la descente de la rivière."
Un moment qu'il a pleinement savouré, lui qui recherche justement ce genre de sensations avec son métier : "J'ai toujours envie de tout faire. Les scènes d'action, c'est mon kif. C'est aussi pour ça que je tourne". Toutefois, il l'a ensuite rappelé, là où son expérience passée sur Les Bleus (M6) l'avait déjà vu perdre quelques côtes, ces cascades dans la rivière n'ont pas été sans conséquences : "C'était assez trash, Barbara Cabrita s'est blessée d'ailleurs. Les courants étaient assez violents."
De quoi traumatiser la comédienne ? Pas du tout. Véritable sportive et motarde dans l'âme, Barbara Cabrita était, à l'instar de son partenaire de jeu, la première à se dévouer pour vivre de telles expériences : "J'ai vraiment insisté pour faire les cascades moi-même. Le moto-cross, c'est complètement différent de la moto de route, donc il m'a fallu suivre une formation."
Évidemment, en raison de la dangerosité de certains passages, elle non plus n'a pas eu le droit de tout faire sur le plateau. "Les sauts, ce n'est pas moi qui les ai faits. Il faut un an d'entraînement avant de faire ça", a-t-elle admis. Une légère frustration, mais que son corps a néanmoins dû apprécier.
"On a eu un tournage sportif dans tous les sens du terme, a reconnu l'actrice. Il y a eu des petits bobos, il y a eu des petits bleus, mais c'est le jeu." Et de préciser ensuite : "On est prêt à ça aussi. On adore ça et on se prépare physiquement pour que ça ne reste que des bleus".