Petite nouvelle sur les fauteuils des investisseurs, Kelly Massol n'est pas venue pour faire de la figuration. Forte du succès exceptionnel de son entreprise (Les Secrets de Loly, c'est elle), la femme d'affaires a décidé d'absolument tout dynamiter à chaque fois qu'elle assiste à un pitch. Ainsi, elle n'hésite pas à se positionner sur à peu près tous les projets où elle peut apporter sa science du branding sur Instagram. Une audace qui paie (et qui coûte cher) puisqu'elle fait monter les enchères comme on a rarement pu le voir dans l'émission de M6, quitte à proposer bien plus que ce que les candidats étaient venus chercher. Rajoutez à cela du franc-parler bien franc et vous obtenez notre coup de coeur de cette quatrième saison.
Sosie officiel de Laurent Paganelli (mais en beaucoup plus riche du coup), Marc Simoncini fait partie de l'aventure Qui veut être mon associé ? depuis le lancement de l'émission en 2020. Sauf qu'avec cette grande expérience, il a peut-être compris que c'était pas forcément malin de balancer de l'argent à tout-va et il fait maintenant de la figuration plus qu'autre chose. Il y a pas grand-chose qui entre dans son champ d'action, mais par chance, c'est jamais le dernier pour déconner, sinon on se ferait un peu chi*r quoi. Parce que quand même, un investisseur qui investit pas, ça perd de son intérêt.
Le boss de la tech française est lui aussi présent depuis le tout début de l'émission. Sauf que quand c'est pas de la tech, ça l'intéresse pas. Et quand c'est de la tech, il entre en conflit avec ses autres boîtes. Bon, heureusement qu'il est curieux comme tout et toujours partant pour les démonstrations, qu'il fait des analyses particulièrement pertinentes et que les retours sont toujours constructifs pour les candidats, sinon on commencerait presque à se demander quel est l'intérêt pour lui de continuer.
"Tu rêves pas assez grand". L'ancienne gloire du basket français vient à peine de débarquer dans l'émission qu'il nage déjà comme un poisson dans l'eau. Toujours à l'affût de la moindre opportunité pour son éco-système baptisé Infinity Nine Group, Tony Parker ne veut jamais s'engager pour moins de 15%. Sauf qu'à chaque fois, il s'associe avec un autre investisseur et se retrouve avec 10%, donc on n'est pas méga sûr d'avoir bien compris sa stratégie. En tout cas, le sportif retraité n'hésite pas à se montrer aussi agressif que sur les parquets et il démontre qu'il est hyper carré sur ses chiffres en tant qu'homme d'affaires - ce qui explique en grande partie sa très bonne santé financière. Une reconversion particulièrement réussie donc, qui justifie largement sa présence au sein du programme. Tony, "t'as de bonnes vibes, j'aime bien".
"Et c'est pour ces raisons que je vais pas y aller". Il a toujours une bonne excuse, Jean-Pierre, pour ne pas se lancer dans les start-up des candidats. Cependant, son sourire et sa bonne humeur le sauvent, ainsi que sa capacité à décrypter les points forts et faibles d'un modèle économique. Surtout qu'on pourrait l'écouter parler pendant des heures tant il s'exprime bien et qu'il est bienveillant avec les entrepreneurs sur le plateau (qui jouent bien souvent leur vie, rien que ça). Définitivement le plus diplomate du groupe, il est celui qui apporte le liant nécessaire entre tous les investisseurs. Jamais le dernier pour conclure un deal à plusieurs, histoire de se mouiller un peu, voir si l'eau est bonne, mais pas trop quand même, faut pas abuser.
Toujours aussi inblairable (c'est un euphémisme), le self-made man particulièrement blindé qu'est Anthony Bourbon est celui qu'on adore détester. Un rôle dans lequel il se plaît toujours autant et qui lui sied à merveille. Il a toujours le don pour faire part d'un pragmatisme absolu dans n'importe quelle situation. Tu lui parles féminisme, il te dit : "Ouais ok, mais c'est quoi ton chiffre d'affaires ?". Tu lui parles de sauver le monde, il te répond : "Ouais ok, mais tu marges à combien ?". Tu lui parles d'aider les handicapés, il te balance : "Ouais ok, mais est-ce qu'il y a de la récurrence ?". Jamais le dernier pour dépouiller totalement les candidats du projet de leur vie à coup d'arguments implacables et de belles promesses - qu'il tient à en juger par les épisodes bonus Que sont-ils devenus ?, sauf s'il y a un mioche dans l'histoire (sa kryptonite à lui).
À deux doigts de demander qui c'est, tant on la voit jamais. Mais si t'es pas dispo Stéphanie, hésites pas à laisser ta place à quelqu'un d'autre bon dieu ! En vrai, je suis méchant, mais on demande à en voir un peu plus parce qu'elle a l'air fort sympathique et qu'elle est bien plus réceptive aux histoires touchantes que ses confrères. Un peu d'humanité dans ce monde de requin sans coeur, ça fait pas de mal.