Quelques semaines après la fin de Vortex sur France 2, c'est au tour de TF1 de jouer avec les voyages dans le temps grâce à Avenir, sa toute nouvelle fiction portée par Kev Adams. Au programme ici ? Le comédien se glisse dans la peau d'Eliott, 31 ans, un vendeur d'électroménagers qui se retrouve sans trop savoir comment à parler avec son lui du passé, 20 ans plus tôt, à travers sa toute première adresse mail. Une prise de contact d'abord amusante, qui va finalement bouleverser son existence alors qu'il tentera d'améliorer sa vie actuelle.
Un concept étonnant sur le papier, qui a immédiatement tapé dans l'oeil de Kev Adams : "Quand l'auteur principal de Avenir, Daive Cohen, avec qui j'ai travaillé sur différents films, dont Fiston et Les Nouvelles Aventures d'Aladin, m'a proposé cette idée, je l'ai trouvée vraiment super". Aussi, il l'a confié à Télé-Loisirs, il s'est pleinement impliqué dans le processus de création afin de donner vie au meilleur résultat possible, "J'ai participé de A à Z à sa création. On a écrit pendant trois ans et demi pour inventer l'univers, les personnages, le scénario et les dialogues. Je l'ai ensuite produit via ma société Adams Family. J'étais au four et au moulin comme on dit".
Un engagement étonnant de la part d'un acteur que l'on pensait plus attiré par le cinéma que la télévision (il n'avait plus joué dans une série depuis SuperHigh en 2017), mais qu'il explique par un coup de coeur instantané. Après avoir rappelé à Télé 7 Jours qu'il n'a jamais été à court de propositions ces dernières années, "On m'a proposé beaucoup de choses ces dernières années, pour M6, TF1 et même Netflix", Kev Adams - qui a toujours refusé ces projets pour une bonne raison, "À chaque fois, je ne voyais pas ce que j'allais apporter", s'est cette fois-ci senti connecté à celui-ci, "Je ne pouvais pas refuser Avenir, moi qui suis un fan invétéré de Retour vers le futur !"
Et encore aujourd'hui, il ne regrette en rien ce choix. Il l'a au contraire précisé, cette série de TF1 lui a probablement offert le rôle le plus challengeant de sa carrière. "Eliott va sombrer peu à peu dans la folie et découvrir à chaque fois d'autres versions de lui-même : il est parfois plus idiot, plus sûr de lui ou plus méchant. Pour moi, c'était jouissif à jouer, s'est-il enthousiasmé. C'est rare, en tant qu'acteur, de pouvoir montrer cette palette de jeu-là, dans une seule et même fiction."