Après son interprétation de Zorro dans la série Paramount+, Jean Dujardin sera bientôt de retour, non pas dans une comédie, mais dans un film de science-fiction. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son rôle risque de nous surprendre, puisque le grand acteur, habitué aux prestations comiques, va profiter de ce nouveau genre pour mesurer... un centimètre !
Non, il ne s'agira pas d'une suite improbable à la comédie Un homme à la hauteur, dans laquelle il incarnait un personnage d'1,36 m face à une Virginie Efira hypnotique, mais d'un remake d'un film emblématique sorti en 1957.
En 2025, Jean Dujardin sera donc la vedette de L'Homme qui rétrécit, un classique du cinéma par le cinéaste Jack Arnold. L'acteur âgé de 52 ans remplacera Grant Williams dans ce remake du XIIe siècle, et il donnera la réplique à la comédienne Marie-Josée Croze.
Pour celles et ceux qui ne l'ont jamais vu, ce film de science-fiction raconte le destin de Paul, un époux et père de famille tout à fait ordinaire, qui voit sa vie transformée après avoir été confronté à un phénomène météorologique inexpliqué : il rétrécit à vue d'oeil. Un jour, il se retrouve enfermé dans sa propre cave et doit trouver un moyen de s'en sortir avec ses propres moyens.
Adapté du roman à succès de Richard Matheson, ce nouveau film L'Homme qui rétrécit est réalisé par Jan Kounen (qui a déjà collaboré avec Jean Dujardin sur le long métrage 99 Francs). Et avec un tournage qui s'est terminé en juillet dernier, sa date de sortie est dès à présent connue : le 22 octobre 2025.
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Pour l'heure, on ne sait pas encore à quoi ressemblera le film, mais ce que l'on peut dire, c'est que la barre est haute ! Et pour cause, la première version de L'homme qui rétrécit a reçu un très bel accueil lors de sa sortie au cinéma, il y a soixante-sept ans. Sur le site AlloCiné, il reçoit la jolie note spectateurs de 4,1/5.
D'ailleurs, les internautes sont nombreux à partager leur avis, et voici un florilège des critiques les plus positives : "Un chef-d'oeuvre du cinéma fantastique", "Jack Arnold signe là l'un des films les plus remarquables sur le thème du gigantisme et du nanisme, un véritable petit bijou de science-fiction des années 50", ou encore "Cette fable retranscrite sous la forme d'une série B est un film incontournable".
Il faut dire que si l'histoire est plutôt basique dans sa forme, la réalisation est à l'inverse d'une créativité incroyable. Les effets de caméras associés aux décors monstrueux sont d'une inventivité folle, ce qui nous offre une claque visuelle (presque) intemporelle.
Après s'être attiré les moqueries de tout le pays lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby, Jean Dujardin va-t-il cette fois-ci se réconcilier avec le public ? On croise les doigts, d'autant plus que le genre de la SF n'est pas suffisamment mis en avant en France.