Les fêtes de fin d'année sont souvent l'occasion de retrouver sa famille et de partager de bons moments auprès de ses proches afin de débuter l'année suivante de la meilleure façon possible. Et quand ce n'est pas autour d'un repas capable de faire exploser notre ventre, c'est à travers quelques parties de jeux de société que l'on peut se réunir pour s'amuser et se créer de nouveaux souvenirs.
Enfin... pas tout à fait. Si les jeux sont effectivement censés nous rapprocher, certains sont également parfaits pour nous diviser. À commencer par le UNO. La raison ? Il n'est pas rare d'assister à des guerres d'égo et de mauvaise foi au cours de différentes parties, la faute à des règles qui ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Par exemple, on ne compte plus le nombre d'insultes balancées et de relations brisées à cause d'une succession de +2, +4, +8 lors d'un même tour. Vous savez, ce moment où un joueur se voit contraint de piocher des cartes supplémentaires, mais qui, grâce à une carte similaire dans son jeu, se permet d'échapper à la sanction en imposant à son voisin d'en piocher le double.
Une situation qui provoque plus d'agacement que d'amusement lors d'une partie et qui... ne devrait pas exister. Interrogé par Konbini sur ce terrible problème, un employé de Mattel (qui édite le jeu depuis 1971) a en effet rappelé la plus fondamentale de toutes les règles du UNO : "Il est absolument interdit d'enchaîner les +2". Et d'ajouter ensuite : "Lorsque l'on met un +2 sur la table, le joueur d'après prend deux cartes et passe son tour, et il ne peut jouer aucune carte. Même pas un +2." Une mise au point importante qui concerne également le +4 et qui pourrait sauver de nombreux Noël cette année !
>> Le Uno bientôt au cinéma : Mattel prépare un film de braquage centré sur le jeu <<
Mais attention, ce n'est pas la seule règle immuable totalement ignorée par les joueurs, qui change pourtant beaucoup de choses lors d'une partie. Cet employé de Mattel l'a assuré, la carte +4 ne peut pas être utilisée n'importe quand : "On ne peut la poser que si on n'a pas la couleur demandée."
Aussi, quand un joueur ose la sortir, l'adversaire concerné par la punition "a le droit de challenger la personne qui a donné le +4." Traduction ? Il peut demander à vérifier le paquet de cartes de l'autre afin de s'assurer qu'il n'a effectivement aucune couleur demandée. Mais il y a un risque ! Si ce challenge prouve que le donneur du +4 n'a pas la couleur, alors le receveur doit non seulement piocher les quatre cartes imposées initialement, mais il se voit aussi obligé de tirer "deux cartes additionnelles, soit six cartes au total".
De quoi apporter un côté plus stratège au jeu (alors même que Mattel a déjà récemment profité du confinement lié au Covid-19 pour imaginer de nouvelles façons de jouer) et amener les joueurs à tenter leur meilleur bluff pour piéger davantage les adversaires !
Notez qu'une nouvelle version du jeu est sortie il y a quelques temps. Et elle porte bien son nom : UNO no mercy ! Vous l'aurez compris, ici, pas de pitié puisque de nouvelles cartes actions débarquent : des +6 et +10... qu'il est maintenant possible d'empiler ! En bonus, une nouvelle règle vient également pimenter le jeu : le joueur ayant atteint 25 cartes est éliminé d'office ! De quoi mettre tout le monde d'accord sur les règles, mais aussi créer pas mal d'embrouilles.