En pleine promo pour la sortie de son deuxième album intitulé "Addictions", Amir s'est longuement penché sur les conséquences de son incroyable succès au micro de Purecharts. Et à en croire l'interprète de 'Etats d'amour', cette célébrité n'est pas toujours simple à assumer : "Ce n'est pas facile de s'adapter à une nouvelle popularité car il y a beaucoup de repères qui changent, surtout quand tu as des petites habitudes banales comme prendre le métro, aller à la boulangerie... Tout devient différent. C'est pas forcément déplaisant mais il faut s'y faire. Il faut un petit temps d'adaptation, même si on ne s'y habitue jamais parfaitement".
Rassurez-vous, le chanteur - qui rêve de cinéma pour le futur, ne compte évidemment pas mettre sa carrière entre parenthèses afin de retrouver un semblant de liberté. S'il n'hésite pas à voyager en Israël où sa famille vit afin de "faire tout ce qu'[il] ne fait pas en France", il est bien trop attaché à son public pour s'en éloigner. Interrogé sur son meilleur souvenir avec ses fans, Amir a ainsi confessé : "Ce sont ceux qui se tatouent des choses en rapport avec moi, que ce soit mon nom, ma devise... Assumer un choix Ad vitam aeternam me semble tellement difficile que j'ai beaucoup d'admiration pour ce choix qu'ils font. Et en même temps c'est stupéfiant de voir que nos textes, nos messages, nos chansons, ce projet artistiques aient pu autant toucher les gens".
Néanmoins, si le chanteur est friand des petites démonstrations affectives de son public à son encontre, il assure également avoir des limites. Il faut dire que certains cadeaux peuvent être très spéciaux : "Très dernièrement, j'ai trouvé une culotte dans un sachet. Ça m'a surpris, je ne suis pas très à l'aise avec ça ! Et il y avait un papier à côté qui disait : "Je l'ai portée pendant une heure, la prochaine fois je ferai mieux". Il est évident que j'étais un peu gêné ! J'ai posé tout ça de côté. Il y a des centaines d'histoires comme ça. Je ne veux pas encourager qui que ce soit à faire ça. Ça déplaît et je trouve ça déplacé". Le message est passé.