Quelques semaines avant l'apparition au cinéma du premier film solo de Black Panther pour Marvel, DC Comics a dévoilé sur CW la première saison de la série Black Lightning. Le point commun entre ces deux oeuvres adaptées de comics ? Dans des univers super-héroïques, elles mettent (enfin) en avant des personnages noirs. Ainsi, à l'instar de Wonder Woman qui marquait le premier film solo pour une super-héroïne, Black Panther et Black Lightning apportent une représentation nécessaire pour une partie de la population et permettent, à travers leurs histoires, de traiter de sujets importants et d'actualité avec un regard différent. Et le tout, bien évidemment, accompagné des meilleurs ingrédients des comics (personnages badass, scènes de combat spectaculaires et enjeux sous tension).
Pourtant, si les premiers épisodes de Black Lightning (disponible sur Netflix) ont rapidement convaincu le public, la série se retrouve également au centre de quelques critiques aussi insensées que stupides. En effet, certains téléspectateurs reprochent à la fiction d'être... "anti-blancs". Visiblement peu habitués à voir autant de mixité à l'écran, ils se plaignent notamment du rôle négatif offert aux personnages blancs. Des remarques risibles puisque ces mêmes téléspectateurs ne se plaignent étrangement pas quand les rôles sont inversés et qui ont énervé Salim Akil, le créateur de la série.
Au micro de Yahoo, le papa de Black Lightning s'est ainsi confié sur ces reproches : "C'est dingue, je n'ai pas de temps pour ça. C'est une pensée idiote. Si vous regardez la série, vous constatez l'exploit qu'il faut pour que quelqu'un puisse penser ça. Ce n'est pas parce que je réalise quelque chose qui met en avant l'expérience des noirs que c'est anti-blancs. C'est quelque chose de différent par rapport à ce dont ils sont habitués, mais c'est idiot d'avoir une telle opinion".
Et pendant ce temps-là, ces mêmes téléspectateurs ne semblent toujours pas s'étonner du très faible nombre de minorités présentes à l'écran dans la série Friends, qui se déroule pourtant à New York...