Quand on parle des comédies romantiques qui ont marqué l'histoire du cinéma, il y a forcément un film qui revient à chaque fois. Non, on ne parle pas de Je te veux moi non plus de Prime Video avec Inès Reg, mais bien de Pretty Woman signé Garry Marschal (réalisateur) et JF Lawton (scénariste).
Pourtant, alors même que ce film - sorti sur nos écrans en 1990, reste culte aujourd'hui, celui-ci ne fait pas tout à fait l'unanimité... du côté de son casting. Quand bien même Pretty Woman a permis à Richard Gere d'accroître sa popularité à l'époque, le comédien de 75 ans ne cache pas s'être senti limité avec son personnage.
Selon lui, l'homme d'affaires Edward Lewis, à qui il prêtait ses traits, n'aurait pas été suffisamment exploité à l'écran, lui reprochant un traitement superficiel. "Je jouais un personnage qui était sous-écrit d'une manière quasiment criminelle, a-t-il confessé, dans un rire, lors d'une Masterclass au Festival de Venise. Je n'étais finalement qu'un mec avec une belle coiffure dans un costume".
A cet effet, Richard Gere - qui on vous rassure, aime énormément Pretty Woman, a par ailleurs révélé que l'une des scènes les plus importantes du film avait même été... improvisée. De quelle séquence parle-t-on ? Celle avec le piano à l'hôtel, où la tension sexuelle entre Edward et Vivian (Julia Robert) était terriblement palpable.
"Elle n'était pas dans le script, a confié l'acteur. Et on ne savait pas comment elle serait utilisée plus tard. Au final, elle fait partie intégrante du film". Et visiblement, ce petit miracle scénaristique serait né de sa propre expérience. "Garry était venue me voir pour me demander, 'Qu'est-ce que tu fais à l'hôtel quand il est tard la nuit ?' Et je lui avais répondu, 'Je suis habituellement jetlagué. Donc je reste debout toute la nuit et généralement, il y a une petite salle de bal ou un bar, et j'y trouve un piano sur lequel je joue", a-t-il ensuite précisé.