La plateforme de streaming numéro un du marché, j'ai nommé Netflix, a ses avantages et ses inconvénients. Si l'on peut bien entendu profiter de son immense catalogue, on a rarement assez de temps pour regarder tous les contenus que l'on aimerait. Alors forcément, il y a des films, séries et autres documentaires qui passent à la trappe. C'est malheureusement trop souvent le cas pour Archer, qui tire son nom de son personnage principal, l'agent Sterling Archer.
En effet, la série d'animation d'espionnage, qui verse très souvent dans la parodie délirante avec un humour cynique drôlissime, n'est pas connu de tous les utilisateurs. Pourtant, elle mériterait de gagner en audience tant la qualité d'écriture ainsi que l'univers développé y sont développés pertinemment. Pourtant, il faut rappeler qu'elle a été lancée en 2009 ! Et au rythme d'une saison par an, le calcul est vite fait : on en est déjà à la 14ème. Et celle-ci vient tout juste d'être mise en ligne sur la plateforme.
Pour les retardataires, cela peut aller assez vite : comptez entre 8 et 13 épisodes par saison, avec une vingtaine de minutes pour chacun d'entre eux. L'occasion parfaite de plonger dans cette merveille de décadence aux personnages plus excentriques et complètement barrés les uns que les autres qui, avant de voir ses droits achetés par Netflix pour la France, était notamment diffusée sur France 4. Outre un scénario et des dialogues qui alternent entre loufoque et parfois beaucoup plus de sérieux qu'on ne pourrait le croire aux premiers abords, on retrouve de nombreuses références à la pop-culture.
Si le pitch de base est une parodie totale des mythiques sagas d'espionnage, James Bond en tête, tournant en dérision de nombreux clichés comme le rapport aux femmes ou bien la consommation gargantuesque d'alcool par exemple, Archer multiplie également les clins d'oeil à la pop-culture. Ce fût par exemple le cas dans une saison 10 qui évoquait directement le classique Alien : Le Huitième Passager de Ridley Scott et d'autres films cultes se déroulant dans l'espace. On ne peut que vous suggérer d'essayer d'essayer de dénicher chacune des nombreuses références culturelles. Il ne vous reste plus qu'à découvrir cette oeuvre déjà culte si ce n'est déjà fait, et vous savez où la regarder.