Le jeudi 26 septembre 2019, c'était la journée de la contraception. L'occasion de rappeler les différents moyens de contraception qui existent, comme la pilule contraceptive, le préservatif masculin, l'implant, le patch, l'anneau vaginal, ou encore le stérilet. Mais tout ça, ça coûte cher, surtout lorsqu'on est encore à l'école.
Si, depuis 2013, les mineurs de 15 à 17 ans bénéficient "de la gratuité de la contraception prescrite par un médecin ou une sage-femme et de la dispense d'avance de frais sur ces soins", les moins de 15 ans pourront bientôt eux aussi en bénéficier. Et pour cause, le gouvernement veut étendre la prise en charge "intégrale" des frais liés à la contraception aux jeunes filles de moins de 15 ans, selon l'avant-projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 dévoilé ce lundi 30 septembre 2019.
"Supporter financièrement" le coût des contraceptifs, des consultations médicales et des éventuels examens biologiques, "peut constituer un frein" pour ces jeunes filles. Le but de ce projet donc : réduire le nombre des IVG et des grossesses adolescentes. Selon le texte, près de 1000 jeunes filles de 12 à 14 ans tombent enceintes chaque année en France. 770 de ces grossesses se concluent par une IVG. L'an dernier, 77 bébés sont nés d'une mère âgée de 13 ans.