Que ça soit dans les espaces publics fermés, dans la rue ou même dans les entreprises, le port du masque devient obligatoire dans de plus en plus d'endroits. Et pour cause, l'épidémie de coronavirus continue de progresser en France. Si cette mesure a pour but de nous protéger et de protéger les personnes qui nous entourent, elle ne protège pas tellement la planète. On voit en effet de plus en plus de masques jetés dans les rues, lesquels se retrouvent parfois au fond de l'océan. Ils prendraient jusqu'à 450 ans pour se désagréger... Un véritable désastre écologique.
Comment empêcher qu'ils polluent ? En plus de l'amende de 300 euros suggérés par un député pour ceux qui jettent leurs masques par terre, une entreprise française (Géochanvre) a eu l'idée de créer le tout premier masque biocompostable. Réalisé à partir de chanvre, composé d'un filtre en feutre 100% végétal et d'un voile protecteur en amidon de maïs, ce masque est intégralement issu d'une production locale et se dégrade de manière naturelle.
Côté efficacité, il a été validé par la Direction générale des armements (DGA), qui indique une performance de filtration de 89% et un masque conforme à la catégorie UNS 2 (grand public). Autre avantage : le prix. Et pour cause, ils coûtent 1€ TTC l'unité. De quoi séduire de nombreuses entreprises, qui ont déjà passé commande, mais aussi les particuliers...