En un peu plus de deux semaines, le virus Harlem Shake a contaminé plus de 44 millions de personnes dans le monde. La danse façon hystérie collective inspire tout le monde : sur internet, stars et anonymes rejoignent le mouvement. Le Harlem Shake pourrait même détrôner le Gangnam Style de Psy.
12 000 Harlem Shake sur Youtube
Aah la magie d'Internet. Ou comment un simple délire entre potes peut devenir un phénomène international. Tout a commencé le 2 février, dans la chambre de quatre jeunes américains. Déguisés en Power Rangers bas de gamme (vive les combinaisons en lycra!), ils tournent une vidéo de 30 secondes en 2 plans : dans la première séquence, un des participants s'agite au son du Harlem Shake de DJ Baauer au milieu des autres immobiles, puis deuxième séquence où tous se mettent à bouger frénétiquement. La vidéo dépasse déjà les 11 millions de clics sur Youtube.
Après les étudiants, tout le monde suit le mouvement : des skateurs australiens aux militaires en passant par les collègues de bureau en open space. Comme le phénomène lipdup ou le Gangnam style de Psy, même les stars attrapent le virus Harlem Shake. Impossible de résister au booty shake d'Azealia Banks ou des mannequins TopShop. En France, Cyril Hanouna et Michael Youn se sont aussi pris au jeu. Sur Youtube, ces petites scènes de joyeuse hystérie collective sont déjà plus de 12 000.
44 millions de vues pour le morceau de DJ Baauer
Le titre original de DJ Baauer, jusque là inconnu au bataillon électro, enregistre plus de 44 millions de vues. En bonne voie pour atteindre le score du Gangnam style de Psy. Le morceau s'est même classé 22e du top single au Royaume-Uni et 56e aux Etats-Unis. Si le phénomène paraît sorti de nulle part, il ne l'est pas tant que ça. Le Harlem Shake s'inspire de l'art du booty shake des danseurs de Harlem dans les années 80. L'autre nom de cette danse est "alcoholic shake" (ou secousse alcoolisée), tout un symbole.