Dès sa sortie jeudi, le clip College Boy d'Indochine a déclenché la polémique. Choc, violent, osé, provocateur : les adjectifs qui le caractérisent sont unanimes. Réalisé par le canadien des Amours imaginaires, Xavien Dolan, la vidéo est menacée de censure par le CSA. Invité hier soir du Grand Journal de Canal +, Nicola Sirkis s'est exprimé à ce sujet.
L'interprète de Memoria a exprimé son agacement face à la possible censure du CSA, menée par Françoise Laborde : "C'est une erreur de censurer des oeuvres artistiques (...) On voit plus de violence dans la journée à la télévision avec des choses où les gens se traitent de 'sale p*te'" Mouloud Achour, chroniqueur auprès de Michel Denisot interroge alors : "Vous pensez que les Anges de la télé-réalité, c'est plus violent que votre clip ?" Le leader d'Indochine répond du tac au tac : "Oui pour l'éducation bien-sûr", aussitôt soutenu par Rachida Brakni, autre invitée.
Le groupe de rock français, à l'affiche début juillet du Main Square Festival 2013 à Arras, ne s'attendait pas à tout ça. "C'est parti en vrille. On s'attendait avec Xavier que ce film suscite des réactions. On l'a fait un petit peu pour ça. Mais là c'est surdimensionné.", avoue Nicola Sirkis. L'anti-Nouvelle Star a réaffirmé "assumer ce clip", soulignant ses conséquences bénéfiques : "Je suis assailli de gens depuis jeudi dont la parole se libère par rapport au harcèlement à l'école ou au travail".