Pour son grand retour sur nos écrans, Vincent Lagaf' n'est pas passé inaperçu. Le 2 janvier 2025, avec le premier numéro du reboot de l'émission Le Bigdil, l'animateur a réuni 1,8 million de téléspectateurs, permettant tout simplement à la chaîne RMC Story de pulvériser son record d'audiences.
Un succès qui fait évidemment le bonheur de Vincent Lagaf', d'autant plus que peu de gens du milieu croyaient en un tel retour, mais qui ne devrait pas lui faire prendre la grosse tête. Le présentateur l'a confessé sur Europe 1, il est déjà passé par là à l'époque de TF1 et il ne compte pas y replonger.
Interrogé sur sa carrière, Vincent Lagaf' a révélé qu'au début du jeu L'or à l'appel (1996-1997), il s'était vu changer en raison d'un bouleversement de vie. "Pendant 30 ans, j'ai pas gagné une thune et un jour, j'ai touché le loto dans L'Or tous les jours, donc j'ai un peu pété les plombs, a-t-il reconnu, peu fier de cette période. La facilité de l'argent fait que, parfois, tu te prends pour ce que tu n'es pas".
Conséquence de cette grosse tête ? Il n'hésitait pas à partir au clash au quart de tour, quitte à mettre sa carrière en péril. "Je me suis fâché avec Gérard [Louvin, producteur], qui a eu un mot malheureux dans la presse et que la presse s'est empressée de transformer, déformer et amplifier, s'est remémoré l'animateur. J'ai dit à Gérard : 'Ecoute, puisque tu penses ça, tu sais quoi ? T'as raison, j'arrête !' J'ai arrêté le vendredi et je ne suis pas venu [sur le plateau] le lundi".
Un coup de sang surprise et inédit, qui n'aurait pas du tout fait plaisir à... Patrick Ke Lay. Au contraire, l'ex-DG de TF1 se serait immédiatement chargé de remettre les pendules à l'heure. "Il m'a appelé pour me dire, 'Dis-moi bonhomme. Okay, tu te fâches avec Gérard, c'est une chose, mais t'as un contrat de 3 ans et t'as fait qu'un an. Donc on fait quoi ?, a détaillé Lagaf'. Tu sais ce que ça coûte une émission chaque jour ? Tu me dois tant !'"
Une menace rapidement entendu par l'animateur, qui aurait répondu : "J'ai dit, 'Bouge pas, je reviens en septembre avec quelque chose'." Et ce quelque chose n'était autre que... le Bigdil.