A priori, à moins de zapper par lassitude avec sa télécommande, personne ne sait à quel numéro appartient la chaîne RMC Story. Mais ça va bientôt changer. L'annonce a été faite ce lundi 3 juin 2024, la chaîne de la TNT accueillera à la rentrée prochaine le grand retour de l'une des émissions les plus appréciées du public.
C'est Vincent Lagaf' qui a confirmé la nouvelle, Le Bigdil - célèbre jeu télé diffusé sur TF1 de 1998 à 2004, aura bientôt le droit à son reboot. Et bien évidemment, il en sera à l'animation, comme à la grande époque. Un retour d'autant plus réjouissant qu'il a laissé entendre que cette version 2024 sera à la hauteur des plus grandes années du programme.
Interrogé par Télé-Loisirs sur la crainte d'une version low-cost, Vincent Lagaf - qui se battait pour ce retour depuis des années, a déclaré : "Je fais partie de la génération qui regarde les mecs droit dans les yeux et qui leur dit : "ne me prends pas pour un con". Pour que Le Bigdil soit un succès, il faut que cela reste un vrai show et non pas une simple émission de télévision."
De fait, le budget sera présent et la ligne édito du jeu sera identique à ce qui a longtemps fait le bonheur des téléspectateurs. "On ne va pas changer une virgule par rapport à la première saison du Bigdil sur TF1, a promis Vincent Lagaf. Il faut que l'émission reste la même. On va garder les grandes lignes."
Vous pouvez donc souffler, Bill sera bien évidemment de la partie à ses côtés. "S'il n'y avait pas eu le personnage de Bill, s'il n'y avait pas eu Gilles Vautier [son interprète, ndlr], je n'y serais pas retourné", a confessé le présentateur. De même, là où ses Gafettes pourraient disparaître, évolution des mentalités oblige, il a laissé entendre que quelques surprises pourraient intervenir du côté de son style vestimentaire, très coloré à l'époque, "Il est évident que, de toute façon, Vincent Lagaf reste Vincent Lagaf. Je vais rester ce que je suis : un grand déconneur."
En revanche, gros changement notable pour ce reboot : adieu la quotidienne, place à du prime time. Une déception pour les amateurs du format, mais une nécessité pour l'animateur qui, à 64 ans, a conscience qu'il n'a plus la même énergie qu'auparavant pour être constamment au top. "Je ne comprends pas comment on peut être drôle pendant six heures [Une quotidienne impose de tourner 5 à 6 émissions par jour, ndlr], a-t-il soufflé. Moi, je n'en suis pas capable. En prime time, on a plus de temps pour déconner."