Jul est rappeur, vient de Marseille et s'est crée un symbole avec les doigts en signe de reconnaissance. Comme beaucoup d'autres avant lui. Pourtant le garçon a réussi à sortir du lot. Dans la musique depuis une dizaine d'années, la sortie de son album "Dans ma paranoïa" début 2014 aura marqué le début d'une ascension fulgurante. Inconnu du grand public il y a quelques mois encore, Jul enchaîne les singles comme Briganter ou Sors mon cross volé. Son opus s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires quand sur Youtube, chacun de ses clips oscille entre 5 et 10 millions de vues ! Un vrai king du buzz game. Aujourd'hui, Jul s'affiche avec les artistes Kenza Farah, Le Rat Luciano ou encore l'acteur Saïd Taghmaoui et compte parmi ses fans célèbres une certaine Nabilla Benattia.
Sur sa lancée, le Marseillais vient d'annoncer la sortie d'un deuxième album intitulé "J'trouve pas l'sommeil" attendu pour le 8 décembre 2014. Mais qui dit succès, dit forcément critiques, et Jul n'en est pas épargné. Look différent, flow particulier et paroles trash : depuis qu'il est célèbre, Jul attise ceux qui le détestent. Parmi ses célèbres détracteurs, impossible de ne pas citer le journaliste Olivier Cachin qui le compare à un "chanteur de raï des années 90" ou les humoristes Jhon Rachid et Seb La Frite qui lui ont chacun consacré un sketch sur Youtube. Le premier lui accorde une de ses vidéos "J'ai mal au rap" quand le second lâche à son sujet : "JUL à l'envers, ça fait luge, sauf qu'il lui manque la neige pour pouvoir se glisser dans le monde du rap". Si pour le coup de buzz, les haters comptent autant que les fans, Jul devra maintenant faire pencher la balance dans le bon sens pour espérer durer.