C'est sûrement LE moment le plus marquant de la saison 4 de La Casa de Papel : la mort de Nairobi. Alors que son avenir dans la série espagnole était incertain à la fin de la saison 3, elle a finalement survécu à sa blessure grâce à ses coéquipiers. Bien évidemment, on était tous contents de la revoir vivante... sans se douter un seul instant que ce n'était qu'un faux espoir.
On a eu le droit à un gros ascenseur émotionnel lorsque Gandia lui tire une balle en pleine tête : "La bâtarde, je t'avais dit que je te tuerai", lui balance-t-il. C'était pas obligé hein. Cette scène a été un énorme choc pour tous les fans et la scène avec son cercueil en a fait pleurer plus d'un. En plus, Nairobi venait de commencer une petite histoire avec Bogota, c'est pas juste ! C'est surtout pas cool de jouer avec nos nerfs...
La relation entre Alicia et El Profesor nous rappelle un peu celle entre Raquel et El Profesor (Alvaro Morte), sans le côté romantique. C'est un peu le jeu du chat et la souris, mais il faut reconnaître que le personnage de Najwa Nimri est quand même plus fort et malin que celui de Itzia Ituno. Pour preuve, Alicia trouve la planque du Professeur à la fin de la saison 4 et le menace avec son arme : "échec et mat, fils de p*te." La flic et le leader de la bande des braqueurs nous offrent une scène de fin comme on les aime, stressante et pleine de suspense. Que l'affrontement commence enfin !
S'il y a deux couples auxquels il ne fallait pas toucher dans La Casa de Papel, ce sont bien celui de Rio & Tokio et celui de Stockholm et Denver. Alors que le premier a réellement rompu, le deuxième est en pleine remise en question : la violence de Denver (Jaime Lorente) a poussé Monica (Ester Acebo) à s'éloigner de lui et à se rapprocher de Rio (Miguel Herran). Ils ne sont pas officiellement séparés, mais Stockholm semble plus prendre le chemin du divorce que de la réconciliation. On ne s'attendait pas vraiment à cette intrigue, d'autant plus que l'histoire entre ces deux perso a passionné les fans dans les deux premières saisons.
Dans la saison 4 de La Casa de Papel, on comprend enfin pourquoi Palerme (Rodrigo de la Serna) est aussi dur et sans coeur : il s'est pris un énorme râteau par Berlin. Le personnage de Pedro Alonso lui a quand même donné de faux espoirs avec un discours crédible ("nous sommes des âmes soeurs, mais seulement à 99%") et un bisou méga passionné. Une fois le mensonge enclenché, Berlin, marié à sa petite amie Tatiana, le laisse en plan et lui annonce qu'ils doivent se séparer et ainsi, ne plus jamais se revoir. Dur !
On sait ENFIN qui est l'otage, jouée par Belén Cuesta, aperçue à plusieurs reprises dans la saison 3 : il s'agit de Manille (ou Julia, anciennement Juanito), la filleule de Moscou, engagée pour être une infiltrée de El Profesor. Cette révélation était pas mal attendue. Le suspense a d'ailleurs continué dans la saison 4 puisqu'on découvre son identité que dans l'épisode 5.
Dans la vraie vie, les méchants ne sont pas toujours très bien reçus. Raquel, elle, est acclamée par tous les supporters des braqueurs au masque de Dali, présents devant la Banque d'Espagne, au moment de son transfert pour le procès : on retient surtout le moment où une dame âgée la serre très fort dans ces bras. Même si cette scène paraît too-much, une certaine émotion se dégage. La saison 4 nous offre aussi deux autres scènes marquantes avec Lisbonne : sa libération et son retour au sein des braqueurs dans la banque d'Espagne.
Alors que El Profesor était dans une impasse, les confidences de Rio sur sa séquestration lui ont permis de dévoiler le vrai visage d'une partie des forces de l'ordre et donc de gagner un gros avantage. La police tente pourtant de démentir d'avoir enterré vivant le personnage de Miguel Herran ou encore de lui avoir fait creuser sa propre tombe, mais elle n'a malheureusement pas prévu le retournement de veste d'Alicia. Au lieu de se placer du côté des flics, elle les trahit en confirmant toutes ces informations. La négociatrice balance TOUT, avec un tel sang froid, lors d'un discours assez jouissif.
Au fil des épisodes, La Casa de Papel nous a habitués à des scènes d'action qui en mettent plein les yeux. Mais ce n'était RIEN comparé à la fin de l'épisode 5. Alors qu'il a capturé Tokyo, Gandia se promène dans la Banque et fait des ravages, d'abord en lançant une grenade dans un ascenseur où se trouvaient Rio et Denver puis en tirant sur tout ce qui bouge. Une scène over the top où il était quand même face à six braqueurs. A-t-on vu plus intense comme scène de fusillade ? Pas depuis la fin de la saison 2 !
Si depuis son arrivée dans La Casa de Papel, Palerme n'est pas des plus sympathiques, surtout avec Helsinki, il sait aussi se montrer touchant et attendrissant. On ne s'attendait par exemple pas à ce qu'il se confie à coeur ouvert au personnage de Darko Peric, qui a raconté les coulisses de la série à PRBK, sur la douleur qu'il ressent. Malgré tout ce qu'il s'est passé, Helsinki n'est pas rancunier et avoue à Palerme qu'il ne souhait même pas sa mort. Leur réconciliation, lors de laquelle ils dérogent à la règle de ne pas dévoiler leurs vrais prénoms, fait quand même du bien, il y avait besoin de ce petit moment émouvant entre eux.
Alors que Berlin (Pedro Alonso) est de retour dans des flashbacks dans les saisons 3 et 4 de La Casa de Papel, Moscou et Oslo, morts dans les deux premières saisons, ont été un peu laissés de côté. Ils font quand une apparition, qui fait plaisir, dans l'épisode 5. Ils vous avaient manqué ?