C'est une drôle de soirée qu'a passé Gazo samedi 17 juin 2023. Le rappeur français s'est rendu à l'émission La chanson de l'année, qui était diffusée en première partie de soirée sur TF1. Car si le rap français a été complètement oublié de la liste officielle (au grand dam des amateurs du genre musical le plus écouté de France), l'artiste de 28 ans a tout de même remporté une récompense pour la chanson la plus streamée de l'année. Celle-ci n'est autre que son tube Die, qui compte près de 120 millions d'écoutes sur la plateforme de streaming Spotify.
Seulement, tout ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Ainsi, en plus d'appeler "Nico" notre bon vieux Nikos Aliagas national, Gazo a dû faire face à des soucis de micro assez contraignants. En effet, le niveau d'auto-tune était mal réglé et a complètement perturbé l'ensemble de la prestation du rappeur, que Philippe Katerine trouve "très féminin". En résulte un spectacle raté qui a grandement déçu les fans de l'artiste, mais aussi l'ensemble des téléspectateurs de l'émission. Ces derniers n'ont d'ailleurs pas hésité à commenter la séquence sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, avec plus ou moins d'humour.
"TF1 a saboté le micro juste pour nuire à Gazo" ; "Gazo sur TF1, je pleure de rire" ; "Le trophée de l'auto-tune ouais" ; "Le mec a massacré sa propre chanson c'est pire que Yanns l'année dernière" ; "Pauvre génération.. Sans oreilles ni goût pour aimer cette m*rde d'auto-tune", a-t-on notamment pu lire de la part des spectateurs. L'un d'entre eux s'est d'ailleurs amusé à élaborer une théorie plutôt amusante sur cette situation. "Le passage de Gazo était un complot pour que les quarantenaires trouvent une excuse afin de dire que le rap c'est de la m*rde et que ça abrutit les jeunes", ironise-t-il ainsi dans l'une de ses publications.
Cependant, Gazo, qui sera prochainement à l'affiche du festival Les Ardentes, est bel et bien reparti avec sa récompense. Et nul doute que cet accroc ne devrait pas avoir d'impact sur sa formidable réussite, tant commerciale que critique.