Plus passionnant qu'"Un voyage inattendu" mais légèrement moins surprenant que "La Désolation de Smaug", "La Bataille des Cinq Armées" n'est reste pas moins explosif. Une réussite que ce chapitre doit à sa mise en scène maîtrisée et dynamique qui ne laisse pas la place aux temps morts et captive ainsi le spectateurs pendant plus de 2h30. Seul bémol : la présence de certains instants guimauve assez dispensables, amenés essentiellement par l'idylle assez cliché de Tauriel (Evangeline Lilly) et le nain Kili (Aidan Turner).
A l'instar des deux précédents volets, Le Hobbit, la Bataille des Cinq Armées propose une patte visuelle tout simplement bluffante. Des décors dépaysants, aux scènes de combats haletantes, en passant par les costumes détaillés et les créatures effrayantes modélisées en images de synthèse... Ce troisième épisode est une véritable friandise pour les yeux. Nul doute qu'il comblera les fans des livres de J.R.R Tolkien mais aussi ceux de la première trilogie du Seigneur des Anneaux (qui a fêté le 3 décembre dernier ses 11 ans !).
Si certes Peter Jackson a pu compter sur les talents de ses maquilleurs et costumiers pour rendre cette ultime aventure mémorable, il ne faut pas oublier la performance des acteurs sans qui tout serait bien plat. Martin Freeman est toujours aussi drôle en Bilbon ; Ian McKellen crève encore l'écran en Gandalf. Sans oublier Luke Evans, tout simplement charismatique en Bard. Mais c'est véritablement le jeu de Richard Armitage (Thorin), à la fois puissant et inquiétant (surtout dans la première partie du film), qui impressionne.
Le Hobbit, la Bataille des Cinq Armées est la conclusion que tout le monde attendait. Riche visuellement et offrant son lot d'affrontements tendus, ce final est un excellent divertissement dont il serait bête de se priver à l'approche des fêtes de fin d'année.