On ne plaisante pas avec la bourse du côté de la Cass Business School de Londres. Ce lundi 15 avril, la célèbre école a publié une très sérieuse étude qui avait pour but de comparer les indices boursiers aléatoires (via un portefeuille d'action confié à des chimpanzés) et des indices pondérés par capitalisation boursière (c'est-à-dire callculés par la société Standard & Poor's).
Cette étude peut paraître étrange et futile mais les chercheurs se sont donnés beaucoup de mal pour arriver à des résultats probants. L'étude s'est déroulée de 1968 à 2011 et la collecte de données a été répétée 10 millions de fois chaque année et ce sur 10 millions de chimpanzés. Le but de la recherche était de trouver de nouveaux moyens d'investissement aléatoires.
La recherche visait comme l'explique le professeur Andrew Clare à : "réaliser une simulation informatique consistant à sélectionner et à pondérer aléatoirement un échantillon de 1.000 actions. Cela revient à évaluer les capacités d'un chimpanzé en matière d'investissement sur le marché".
Et là où l'étude devient intéressante, c'est qu'elle montre que les portefeuilles d'actions "gérés" par les chimpanzés ont été plus performants que les indices pondérés. Un investissement de 100 dollars en 1968 aurait apporté 5000 dollars en 2011 pour ces indices pondérés. Mais les singes font encore mieux : la moitié d'entre eux auraient réussi à récolter 8 700 dollars, un quart plus de 9100 dollars et 10% d'entre eux ont réussi à engendrer 9500 dollars.
Pas certains cependant que les investisseurs fassent confiance aux chimpanzés dans les années à venir.
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