En 2019, TF1 diffusait sa fiction Le Bazar de la Charité qui avait scotché les téléspectateurs. Suite à ce succès, la chaîne continue de nous mettre des costumes plein la vue, cette fois avec Les Combattantes, produite par la même équipe. Cette fois, l'action se déroule en 1914 en pleine Première Guerre mondiale et suit le destin de quatre femmes.
Le projet des Combattantes est en fait né en pleine production du Bazar de la Charité. C'est la productrice, Iris Bucher, qui a eu l'idée de cette série en découvrant un projet de la scénariste Cécile Horne. Alors que le tournage du Bazar est en cours, elle propose aux trois actrices principales cette nouvelle série. Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou sont séduites par l'idée et acceptent la proposition.
Comme Le Bazar de la Charité, Les Combattantes trace le portrait de femmes fortes à une époque incertaine. Sofia Essaïdi, la seule du quatuor à ne pas avoir joué dans Le Bazar de la Charité, incarne une veuve qui prend les commandes de l'usine familiale ; Julie de Bona incarne mère Agnès, une religieuse ; Audrey Fleurot joue Marguerite, une prostituée ; et Camille Lou incarne Suzanne, une infirmière féministe.
Pour Les Combattantes, TF1 et ses coproducteurs dont RTB et Netflix ont sorti un gros chèque : la série aurait coûté pas moins de 20 millions d'euros, soit 3 millions d'euros de plus que Le Bazar de la Charité. Pourquoi une telle somme ? "On tourne principalement en régions, d'où de gros frais de déplacements, d'hébergement et des défraiements" a rappelé Iris Bucher qui ajoute aussi : "Il y a plus de rôles, de création originale pour les costumes et d'effets spéciaux".
En tout, 169 techniciens, 150 rôles et plus de 3000 figurants ont été nécessaires au tournage qui s'est déroulé dans le Grand Est pour les scènes en extérieures, en Ile-de-France pour les scènes d'intérieur et dans les Hauts-de-France pour les scènes se déroulant dans le couvent.