Vous vous souvenez forcément des Pussycat Dolls, notamment rendues célèbres avec leur tube "Don't Cha". Formé par Nicole Scherzinger, Kimberly Wyatt, Ashley Roberts, Jessica Sutta et Melody Thornton, le groupe de filles sexy a également eu d'autres membres moins médiatisées. Kaya Jones, par exemple, qui faisait partie des Pussycat Dolls entre 2003 et 2004, a révélé sur Twitter qu'en fait, elles auraient été... prostituées.
"Ma vérité. Je n'étais pas dans un groupe de filles, j'étais dans un réseau de prostitution. Oh, et par la même occasion nous chantions et étions célèbres pendant que ceux à qui nous appartenions faisaient de l'argent" a-t-elle déclaré. Avec l'affaire Weinstein dans le monde du cinéma, l'univers de la musique ne serait donc lui non plus loin d'être tout rose...
"A quel point c'était grave ? Les gens demandent. Suffisamment grave pour que je tourne le dos à mes rêves, aux autres membres du groupe et à un contrat de 13 millions de dollars. Nous savions que nous serions numéro un !" a même ajouté celle qui chante sur les singles "We Went As Far As We Felt Like Going" et "Sway" (elle apparaît même dans le clip) du premier album "PCD" des Pussycat Dolls. Des tweets qui sont rapidement devenus viraux !
Et les accusations de Kaya Jones ne portent pas que sur de supposés abus sexuels. Les membres du groupe auraient aussi été droguées de force.
"Ils ont essayé de nous faire taire, ça nous a rendues plus fortes. Ils ont essayé de nous droguer mais nous étions éveillées. Ils ont essayé de nous blacklister mais nos fans nous ont suivies. Nous ne sommes plus des enfants" a-t-elle ainsi tweeté.
Kaya Jones a continué d'affirmer que "pour être membre d'une équipe, vous devez jouer avec l'équipe. Cela veut dire coucher avec les gens qu'ils veulent. Sinon ils n'ont rien à tirer de vous".
Et là encore, comme pour le scandale Harvey Weinstein, l'ex-chanteuse a expliqué que si elle ne s'est pas exprimée avant, c'est parce qu'elle avait été menacée : "Pourquoi n'exposons-nous pas ces faits ? Parce que nous sommes toutes victimes. J'ai personnellement été prévenue. Si je balance... Vous savez, vous finissez soit mort, soit votre carrière est terminée".
Kaya est allée encore plus loin en balançant même que Robin Antin, la chorégraphe qui a fondé les Pussycat Dolls, aurait poussé l'une des filles d'un de ses autres groupes au suicide.
"Je veux que la mère de l'enfer se confesse et dise pourquoi une fille d'un de ses groupes s'est suicidée ? Expliquez au public comment vous nous avez brisées" a-t-elle écrit, faisant référence à Simone Battle qui s'est suicidée chez elle en 2014 alors qu'elle faisait partie de G.R.L., un autre girls band fondé par Robin Antin.
Cette dernière a fini par tout démentir dans les pages de The Blast , expliquant que ce ne sont que "des mensonges écoeurants et ridicules". Selon la chorégraphe, l'ex Pussycat Dolls serait simplement à la recherche "de ses 15 minutes de gloire".