Comme on peut le découvrir depuis le lancement de Malaterra sur France 2, ce remake de Broadchurch ressemble en (presque) tout point à la série originale. Une situation quelque peu décevante pour les téléspectateurs (voir ci-dessous), la création anglaise portée par David Tennant étant encore trop fraîche dans les têtes de tout le monde, mais pourtant pas gênante pour les comédiens. Au contraire, si certains fans aimeraient voir un peu plus de surprises à l'écran, le casting se montre surtout heureux de faire partie d'une telle aventure.
Ainsi, interrogé à ce sujet par TVMag, Nicolas Duvauchelle (Pierre Viviani) a confessé qu'une telle série - proche ou non de l'originale, est impossible à refuser pour un acteur : "Une série en huit épisodes, dont l'action se déroule sur huit jours et dans laquelle on me propose le rôle d'un homme auquel on annonce la mort de son enfant... Broadchurch, que je n'avais pas vue, ou pas Broadchurch, c'est une offre qui ne se refuse pas pour qui aime l'idée d'être un acteur."
Et pour cause, son personnage lui a apporté un joli défi devant la caméra, ce que recherche finalement tous les comédiens : "Le boulot ne marche pas bien. Son couple non plus. Sa fille aînée est une ado difficile. Et il ne s'est guère préoccupé de Nathan ces derniers temps. Lorsqu'il apprend le malheur, il se mure dans le silence. C'est ce silence, tellement essentiel, tellement évident, tellement douloureux, qu'il fallait jouer. En fait, j'ai demandé à ce que l'on supprime pas mal de mes lignes de dialogues du scénario."
Du côté de Constance Dollé, si elle n'incarne pas la maman éplorée, son rôle de l'Adjudant-chef Karine Marchetti a également été une bénédiction. Interrogée par Téléloisirs sur l'intérêt d'un tel remake, l'actrice a en effet dévoilé : "C'est une question qu'il faudrait poser aux producteurs, au diffuseur. De manière tout à fait personnelle, j'avais envie de travailler un personnage de flic et de le faire avec Simon Abkarian, avec ces partenaires-là. Je ne me suis pas posée cette question, tout simplement parce que j'avais des scènes extrêmement bien écrites, bien ficelées et j'avais envie de les jouer. Le premier ressort pour un comédien c'est de se dire 'Est-ce que j'ai envie de jouer ça ou est-ce que ça ne m'inspire pas ?' Et là ça m'inspirait."