Cela fait presque 10 ans déjà que Michael Jackson est décédé. Mais le roi de la pop demeure l'un des artistes les plus influents culturellement parlant. Tout le monde continuent de s'intéresser à la star, à son oeuvre et à ses talents, au point que même des scientifiques se sont penchés sur les secrets de son célèbre pas de danse dans "Smooth Criminal". Avec un succès mondial toujours aussi grand pour l'interprète de "Billie Jean", Thriller", "Beat It", le Grand Palais a décidé de lui rendre hommage dans l'exposition "On the Wall", du 23 novembre 2018 au 14 février 2019 (dans la galerie sud-est).
Après la National Portrait Gallery à Londres, l'exposition arrive ainsi bientôt dans la capitale française. Il s'agira de montrer l'immense impact culturel de Michael Jackson qui demeure "une référence dans l'univers de la musique, des clips vidéo, de la danse et de la mode". Non seulement "son influence et sa célébrité ne faiblissent pas", mais en plus il a posé des questions "de l'identité, de la question raciale et de la célébrité" qui font encore écho aujourd'hui.
Pour cela, le Grand Palais vous proposera des collections privées et publiques venues du monde entier, avec des photos, vidéos, dessins, peintures et même sculptures d'artistes qui s'inspirent du chanteur. Andy Warhol, David LaChapelle, Todd Gray, Lorraine O'Grady, Isaac Julien... Les grandes oeuvres ne manquent pas !
Dans le dossier pédagogique de l'exposition, la commissaire d'exposition Vanessa Desclaux précise que "les gestes iconiques comme le Moonwalk, la transformation physique ou des représentations de l'artiste empruntant aux codes de la religion ou de la royauté" seront également abordés.
Eh oui, bien sûr, les fans de Michael Jackson sont les bienvenus et découvriront même peut-être "de nouvelles perspectives au sujet de leur idole à travers le regard des artistes présentés", mais cette exposition s'adresse aussi à "ceux qui aiment l'art, et l'art contemporain en particulier, mais connaissent peu l'oeuvre de Michael Jackson" dans le but des "les initier de manière singulière à son univers créatif protéiforme".