Purebreak : En 2017, tu parlais de ton nouvel album. Où en est-il ?
Mosimann : On est en plein dedans. On regarde avec la maison de disques les meilleures stratégies possibles, mais je sais où je vais aujourd'hui. Je croise les doigts pour qu'il sorte cette année ou en début d'année prochaine.
A quoi doivent s'attendre tes fans ? A des vrais sons clubbing ?
Je me suis un peu calmé parce que je voulais savoir ce que ça faisait d'écrire des chansons où les gens chantent les paroles. "Never Let You Go" a été une superbe expérience et ce morceau a reçu un très bon accueil de la part des radios et du public. On a aussi un super accueil avec "Forever" donc c'est vraiment génial. Je continue quand même de faire mes titres club. Là par exemple, j'ai sorti un morceau avec un label hollandais qui s'appelle Protocol. Je suis très heureux, j'aime beaucoup faire ça, mais j'ai aussi besoin de faire des chansons. Ça reste de l'électro, mais j'ai besoin qu'on identifie une mélodie et un texte.
Tu viens de sortir ton single "Forever", est-ce pour annoncer à tes fans que ton opus arrive prochainement ?
J'avais un petit peu ça derrière la tête, l'idée n'est pas loin.
Tu as collaboré avec David Taylor sur ce morceau. Était-ce important pour toi d'inviter cet artiste que tu connais depuis trois ans ?
C'était très important car on a eu un coup de foudre artistique et humain assez inexplicable. On est parti en studio, on a fait " Never Let You Go ", titre sur lequel on s'est associé à Joe Cleer, et on a fait "Forever" dans la foulée. Je me suis dit que ça serait génial que David Taylor pose sa voix dessus. Le morceau va parfaitement avec sa voix.
Quel message souhaitez-vous faire passer avec cette chanson assez estivale ?
Mon vrai message est "jusqu'où on est capable d'aller par amour". J'ai fait ce titre-là parce que j'ai toujours été impressionné de voir jusqu'où les fans étaient prêts à aller pour leur artiste. Et par rapport au clip, on me demande souvent pourquoi les gens me portent. En fait, c'est un sujet sensible qui me touche particulièrement, qui est le suicide, et cet artiste qui ne va pas bien, c'est un petit peu une métaphore pour expliquer qu'on a des hauts et des bas dans notre vie personnelle. Le moment de ce fameux suicide à la fin, les gens représentent le public. Cette chanson est une sorte de remerciement au public pour lui dire merci.
Envisages-tu de collaborer avec d'autres artistes ?
C'est la suite logique. J'ai envie de continuer à partager ma passion avec d'autres artistes. J'ai fait des sessions d'écriture dans le monde entier. J'ai envie que mon album soit en train à la mixité et à la diversité. J'aimerais bien collaborer avec Jamie Cullum.
Il y a de plus en plus de DJ français, belges, suisses comme Kungs, Lost Frequencies, Offenbach... Ressens-tu une compétition entre vous ?
Je ne le ressens pas du tout comme ça. Même entre français, je sens que c'est super sain. C'est notamment grâce à DJ Snake, qui a ouvert la porte à d'autres français. Je crois que ça n'a jamais été aussi sain et bienveillant entre nous.
La première partie de notre interview avec Mosimann est à retrouver ICI.
Propos recueillis par Lola Maroni. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.