Purebreak : Depuis combien de temps fais-tu de la musique ?
Nataly : Ca fait plus de 20 ans que je chante. J'ai commencé en bas de l'échelle, dans un grand orchestre qui s'appelle André Cyriel. J'ai commencé par les bals, les soirées privées, les concerts publics et privés, le Sporting Club de Monaco, tous les grands hôtels de la Côte d'Azur.
Tu confies dans ton portrait avoir eu plusieurs désillusions, lesquelles ?
Pour la première désillusion, je fais une reprise d'une chanson de Polnareff qui s'appelle Le Bal des Laze, j'ai failli signer dans un label et ça ne s'est pas fait. Quelques années après, en 2000, je signe avec I. M. A. et on sort une reprise d'une chanson de Nicole Croisille. Je fais un premier prime, je commence à vendre pas mal de CD et puis il y a eu fusion entre les deux maisons de disque Virgin et Universal et donc, Marc Lumbroso, avec qui j'avais signé et qui était quand même un producteur assez reconnu sur Paris, a lâché le projet. La nouvelle direction artistique aussi. Et voilà, tout s'est arrêté. Je croyais beaucoup à cette reprise et à ce qu'il y avait derrière parce que j'ai toujours fait des créations aussi, parallèlement au métier où il faut chanter des reprises. J'ai toujours essayé de faire des créations, des compo, mettre ma voix sur des chansons des auteurs, des compositeurs. Ca, plus un divorce, donc ça n'a pas été facile.
Virginie a pris une direction différente et nos chemins se sont séparés
Ca te faisait quoi de voir que, parallèlement, ta soeur Virginie (Lisa Angell) réussissait sa carrière ?
Non, je n'ai pas eu de difficultés avec ça. On a eu vraiment deux carrières différentes, on a deux styles différents. Je n'ai aucun soucis avec ça. C'est sûr que, quand elle a fait The Voice, je me suis dit "pourquoi pas moi ?". Mais après, j'ai été la première à chanter dans la famille, professionnellement, puisqu'elle est 3 ans plus jeune que moi. On s'est toujours suivies. Après, elle a pris une direction artistique différente et nos chemins se sont séparés.
C'est sa participation à The Voice qui t'a donné envie de participer ?
Oui, on peut dire que oui. Ca m'a donné envie, je me suis dit 'pourquoi pas moi ?'. Après, j'ai rencontré Gisèle qui m'a boostée encore plus puisqu'elle connaissait Bruno Berberes, le directeur de casting, donc voilà comment ça s'est fait.
Qu'est-ce qu'elle pense de ta participation à The Voice ?
Je n'en sais rien (rires). Je n'ai eu aucun appel, rien du tout.
Je pense qu'elle n'est pas contente que je fasse The Voice
Vous êtes en froid ?
Moi, je ne suis en froid avec personne parce que je suis quelqu'un de très gentille et j'en veux à personne mais bon, je pense qu'elle n'est pas contente que je fasse The Voice. Je pense qu'il y a quelque chose qui l'a contrariée. Quoi ? On n'a pas pu en discuter pour l'instant. Alors peut-être qu'on en discutera un jour. Aujourd'hui en tout cas, elle n'a pas pris son téléphone ni pour me féliciter, ni pour me dire qu'elle m'a vue, rien du tout. C'est vraiment dommage parce que, moi, j'ai suivi sa participation avec joie, avec bonheur. On faisait des soirées pizzas en famille avec papa, maman, ma fille et elle aussi. Après, c'est son choix.
Tu espères que ta participation à The Voice vous rapproche ?
Pourquoi pas ! Si elle a envie de m'appeler, elle m'appelle.
Propos recueillis par Marion Poulle. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.