Trop c'est trop. Dans sa dernière vidéo intitulée "JE RÉTABLIS LA VÉRITÉ", Shera Kerienski dénonce "l'acharnement" qu'elle subit depuis des années. La youtubeuse a en effet été accusée de racisme après des tweets remontant à 2010 mais surtout après le bad buzz de sa blackface en septembre 2017. Si elle s'excusait et expliquait qu'elle ignorait qu'il s'agissait d'un geste raciste, elle est à nouveau la cible des internautes. Aujourd'hui, elle veut "rétablir la vérité".
D'abord sur ses tweets, qu'elle dit assumer entièrement : "on était entre potes. On s'insultait et se charriait entre personnes racisées puisqu'on était entre noirs et arabes". "Plein de gens ont sorti ça de son contexte pour tout simplement dire de moi que je suis raciste". Ensuite sur sa blackface, dont elle ne connaissait pas la signification à l'époque. "Je ne savais pas ce qu'était le blackface. J'aurais dû me renseigner. Je n'ai vraiment pas cherché à nuire à la communauté noire", se défend-elle, avouant qu'il s'agissait avant tout d'un coup de gueule contre l'industrie cosmétique. Pour elle, il y a un véritable acharnement contre elle : "Plein de choses fausses se disent juste pour inciter à la haine, juste parce que des gens cherchent à me nuire. Les gens ne cherchent pas à comprendre, juste à attiser la haine".
Victime de harcèlement sur les réseaux sociaux, elle confie avoir carrément reçu des menaces de mort comme "on va te trancher la gorge, on va t'étrangler, on va te pendre, ta mère a dû se faire violer pour t'avoir". Des propos qui auraient pu avoir des conséquences terribles : "Si j'étais une personne plus faible, je me serais peut-être suicidée. C'est hyper grave". Elle accuse également certain(e)s influenceur(se)s de se réjouir de cette situation : "Plein d'influenceurs étaient contents de voir que ça m'arrivait, car ça faisait une concurrente en moins. Je le sais, parce que je l'ai entendu ! Beaucoup de masques sont tombés en 2017 et beaucoup de masques tombent maintenant. Je sais à qui j'ai affaire, je sais qui est content de mon malheur".