Mi-janvier, EnjoyPhoenix lançait un nouveau concept de vidéo sur sa chaîne Youtube : après avoir demandé aux internautes de dévoiler l'image qu'ils avaient d'elle, elle réagissait en vidéo, mettant fin aux préjugés. Un concept qui a plu à Shera Kerienski, qui a fait de même, enfin presque. Elle a demandé à ses abonnés de balancer les préjugés qu'ils ont, non pas à son sujet, mais sur le Youtube Game. Forcément, elle a dû parler argent.
Quel salaire pour les vidéastes ? "Les grands youtubeurs gagnent très bien leur vie, les bons youtubeurs gagnent bien leur vie, c'est un métier dont on vit bien, des fois plus que bien si on arrive à bien gérer" et ce, "même s'il y a des revenus alternatifs et des vidéos démonétisées". Et pour cause, tout l'argent ne vient pas de Youtube même mais des à-côtés comme les partenariats. Elle reconnaît que Youtube est "une usine à fric" : "des agences utilisent et instrumentalises leurs talents comme des usines à fric", avoue-t-elle, précisant que, comme dans tous les milieux, il existe des personnes honnêtes et malhonnêtes.
Si c'est le cas pour agents et youtubeurs, ça fonctionne aussi entre youtubeurs : "comme dans tous les milieux, des gens vont faire en sorte de te mettre des bâtons dans les roues pour avoir plus d'opportunités, [...] des youtubeurs vont monter les marques contre toi et faire en sorte que tu sois blacklistée parce qu'ils te voient comme une concurrente", balance-t-elle, avouant avoir déjà vécu ça. "Ce genre de comportement, ça reflète une grande insécurité, un grand manque de confiance en soi et beaucoup de mal-être. Je pense qu'il faut être très malheureux pour être mauvais à ce point." Pour elle, Youtube n'est que "sourire par devant et trahisons à foison dans le dos de ouf", avant d'avouer : "dans ce game, je n'ai pas de potes, juste des gens que j'apprécie plus que d'autres". Il y a plus d'un an et demi, elle dénonçait déjà "l'hypocrisie" de ce monde...