Là où les personnages de The Walking Dead passent leur temps à affronter des zombies, les acteurs de la franchise d'AMC sont quant à eux parfois confrontés à des hordes de fans pas toujours très sympathiques. Après Josh McDermitt (Eugene) et Alexa Nisenson (Charlie) - vue dans le spin-off Fear, c'est au tour de Seth Gilliam de confesser avoir déjà été victime de menaces de mort.
Au micro de Digital Spy, le comédien - présent dans The Walking Dead depuis 2014, a dans un premier temps dévoilé, "Avec les années, il y a une chose que j'ai commencé à trouver incroyable, c'est que les gens ne sont parfois plus capables de faire la différence entre la fiction et la réalité, et assument donc que je suis le Père Gabriel et non Seth Gilliam".
Or, si cette situation pourrait prêter à sourire en apparence, elle est en réalité loin d'être agréable. Il l'a aussitôt précisé, "Quand ils se mettent à questionner les choix que mon personnage fait dans la série, ils peuvent commencer à m'envoyer des menaces de mort et trucs du genre. C'est surréaliste !"
Des propos chocs, mais qui n'ont pas surpris Ross Marquand. Egalement interrogé par le site anglais, l'interprète d'Aaron dans la fiction d'AMC a de son côté révélé que l'attachement des fans à la série est absolument dingue et dépasse souvent l'entendement, "Les gens prennent la série très au sérieux, c'est limite s'ils ne la mettent pas au même niveau que Les Beatles [dans les années 1960]. (...) Quand vous rencontrez des fans, ils se mettent littéralement à pleurer".
Et si l'acteur n'a visiblement pas fait l'objet de menaces de mort, il a néanmoins déjà pu découvrir à quel point la passion des fans envers cet univers peut aller très loin, "J'ai croisé un fan incroyable en Europe qui avait mon visage tatoué sur son bras. Je me suis mis à pleurer, je disais, 'Mon Dieu, je ne sais pas pourquoi tu veux avoir ma tête sur ton bras, mais merci. C'est incroyable, quel honneur !"
Deux comportements extrêmes qui montrent bien que même si The Walking Dead est en fin de vie, la série continue de fasciner le public, plus de 10 ans après ses débuts.