George Galloway est un ministre anglais qui n'aime pas Twitter, contrairement à Cyprien dans sa dernière vidéo. Il l'a d'ailleurs fait savoir récemment en déposant une motion au Parlement du Royaume-Uni, visant à bannir définitivement le réseau social des îles britanniques si celui ci ne coopère pas à l'avenir avec le Gouvernement anglais. Twitter a-t-il du souci à se faire ? Probablement pas.
Tout le monde veut la peau de Twitter. Quand ce n'est pas Facebook qui essaye de bousculer la plate-forme de micro-blogging en envisageant de copier ses hashtags, c'est Google+ qui le coiffe au poteau en le relayant à la troisième place des réseaux sociaux préférés des internautes.
Mais outre la concurrence, l'oiseau bleu est également pris pour cible par certains politiques à l'image de George Galloway, un ministre britannique. Dans une motion baptisée "Twitter et l'abandon du crime" et présentée au Parlement du Royaume-Uni, le politique menace de bannir Twitter des îles britanniques si la plate-forme ne se décide pas à coopérer avec les autorités anglaises.
Selon lui, à l'image de Whatsapp qui violerait notre vie privée, Twitter mettrait en péril la sécurité de ses utilisateurs en accueillant de nombreuses activités illégales. Pour mémoire, 250 000 comptes avaient été piratés au début du mois de février. Ils reprochent aux dirigeants du réseau social de rester hermétiques à ces différents attaques et de ne pas collaborer avec les gouvernements pour les endiguer.
Les Twittos anglais doivent-ils se préparer au pire ? Non assure le Parlement du Royaume-Uni qui a lui-même minimisé l'impact d'une telle motion, injustement mise en avant par les médias et peu suivie par les autres parlementaires. Twitter a donc encore de beaux jours devant lui, même outre-Manche.