Nouveau coup dur pour WhatsApp, la messagerie instantanée préférée des utilisateurs de smartphones. L'application qui fait l'objet de plusieurs critiques depuis quelques mois, notamment autour du manque de sécurité du transfert des messages, est désormais attaquée par plusieurs autorités chargées de protéger notre vie privée. Attention, vous êtes peut-être espionnés !
Décidément, les messageries instantanées n'ont pas le vent en poupe ces temps-ci. Alors que Microsoft se prépare à fermer son mythique service MSN au mois de mars prochain, c'est au tour de WhatsApp de se faire attaquer. Et pour cause, l'application leader, qui a récemment dépassé la barre des 10 milliards de messages partagés en une seule journée, violerait notre vie privée.
L'application qui fait fureur auprès des utilisateurs de smartphones vient en effet de faire l'objet d'une enquête conjointe menée par le Commissariat à la protections de la vie privée du Canada et l'autorité néerlandaise de protection des données. En septembre dernier déjà, les premiers éléments de l'enquête révélaient que l'envoi des messages n'était pas crypté. En d'autres termes, n'importe quelle personne mal-attentionnée pouvait récupérer vos mots doux échangés avec votre dulciné ou votre meilleur(e) ami(e).
Les conclusions finales de l'enquête sont encore moins rassurantes. Afin de profiter de l'application, chaque utilisateur doit autoriser l'accès à son carnet d'adresses. Des données que WhatsApp conservait, même après désinstallation de l'application. Revente des numéros, utilisation frauduleuse...C'est une atteinte directe à notre vie privée qui dérange le gouvernement canadien et celui des Pays-Bas. Loin est le temps des discussions privées sur Caramail...