Les deux créateurs de Game of Thrones se sont entretenus avec The Hollywood Reporter à l'occasion de la première imminente de Le Problème à trois corps, où ils ont clairement indiqué qu'ils pensaient qu'il n'était pas utile de critiquer certains aspects de Game of Thrones. Cependant, ils sont revenus sur la première saison pour souligner que c'était une erreur de ne pas faire revenir un personnage qui était apparu à l'époque :
Personne ne l'aurait parié, mais Mord, le geôlier d'Arryn, est le personnage que David Benioff et D.B Weiss admettent avoir eu tort de ne pas ramener. D.B Weiss souligne que "c'était une erreur de ne pas ramener Mord le geôlier. Nous en avons toujours parlé", ce à quoi David Benioff répond : "Et nous avions une scène pour lui. Elle se déroulait dans une taverne...".
C'est alors que son collègue fait remarquer : "Nous avons réalisé trop tard que Mord aurait pu être le propriétaire de la taverne. Nous aurions pu faire jouer à l'acteur exactement le même rôle que celui du geôlier, mais en tant que propriétaire d'une petite entreprise. C'était une idée tellement évidente, tellement évidente..."
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Au cas où quelqu'un se demanderait encore qui est Mord, il faut remonter à la première saison, lorsque Tyrion est emprisonné dans le nid d'aigle. Mord, interprété pour l'occasion par Ciaran Birmingham, le traite brutalement, mais Tyrion parvient à le soudoyer en lui promettant de l'or et en lui garantissant qu'"un Lannister paie toujours ses dettes". C'est ainsi qu'il se retrouve devant Lysa Arryn, qu'il manipule pour lui faire subir un procès en combat qui déterminera son avenir. Une fois réglé et avant de partir, le personnage joué par Peter Dinklage lui jette un sac rempli d'or.
Cela aurait été un curieux clin d'oeil de faire revenir Mord plus tard pour voir ce qu'il avait fait de cet or, mais cela reste un détail sans intérêt que David Benioff et D. B. Weiss ont sûrement récupéré pour avoir au moins quelque chose à dire face à ce genre de questions...
Article écrit en collaboration avec nos collègues de Espinof.